Une expertise psychiatrique concernant le meurtrier présumé de Anne Pavageau conclut à une "abolition de discernement"
Ce rapport d'expertise rend Olivier Roson, inaccessible à une sanction pénale, a déclaré lundi Vincent Bonnefoy, procureur de la République à Bourges.
Les deux premiers experts psychiatres ont décelé chez Olivier Roson une schizophrénie paranoïaque.
Le procureur a refusé de confirmer ce diagnostic, arguant qu'il s'agissait d'un "contenu d'instruction ".
Cette première expertise ne signifie pas qu'Olivier Roson ne sera jamais jugé puisqu'une contre-expertise a été demandée par le juge d'instruction.
Le 14 octobre 2011, l'enseignant de 33 ans apparemment mécontent de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture, avait mortellement blessé au bassin la jeune policière de 30 ans. Il avait également blessé un autre policier et une employée de la préfecture, avant d'être maîtrisé par un troisième policier qui l'avait atteint d'une balle au genou.
Mis en examen pour homicide volontaire sur un fonctionnaire de la police nationale, Olivier Roson séjourne actuellement dans l'unité psychiatrique hospitalière de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).