"Voisins vigilants" à Nibelle et Meung-sur Loire
Deux communes du Loiret expérimente l'opération "Voisins vigilants". Expérimentées dans 29 départements, les conventions "participation citoyenne" renforce la collaboration entre les habitants et la gendarmerie dans la lutte contre les cambriolages.
Le référent, le maire et le gendarme, trois acteurs indissociables du dispositif "Participation citoyenne" auquel les communes de Nibelle et de Meung-sur-Loire dans le Loiret viennent d'adhérer.
Ce concept d'origine anglo-saxonne est expérimenté dans vingt-neuf départements français. Il officialise une collaboration parfois déjà effective entre les habitants et la gendarmerie pour lutter contre les cambriolages.
La gendarmerie cible les quartiers à surveiller. Au maire de la commune, s'il en accepte le principe, de trouver le référent. La participation citoyenne vise non pas à surveiller ses voisins, mais leurs biens. "Le référent n'a aucune prérogative de puissance publique et n'a aucune autorisation pour intervenir. C'est une courroie de transmission vis à vis de nous" tient à préciser un officier de gendarmerie pour éviter tout amalgame avec la constitution de milices.
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Dans le Loiret, département où les cambriolages augmentent, Nibelle et Meung-sur Loire, sont les premieres communes à signer le protocole de "participation citoyenne qui a remplacé celui des "voisins vigilants", déjà expérimenté dans six communes du Loir-et-Cher et d'Indre-et-Loire.
Baisse de la délinquance
Dans certaines villes ou villages de la Drôme où le dispositif a été mis en oeuvre, une baisse de 20% à 40% des cambriolages a été constatée.