Ayant investi ou hérité, des propriétaires se retrouvent avec des appartements invendables et des charges très élevées.
L'affaire de la résidence Bocage de Tours
Au départ, Bruno Audon pensait avoir fait une bonne affaire. Héritier d'un appartement situé dans une résidence tourangelle spécialisée dans l'accueil des personnes âgées, il s'est très vite aperçu que les charges de l'établissement dépassaient largement ses moyens : plus de 1000 euros par mois.
Au départ, Bruno Audon pensait avoir fait une bonne affaire. Héritier d'un appartement situé dans une résidence tourangelle spécialisée dans l'accueil des personnes âgées, il s'est très vite aperçu que les charges de l'établissement dépassaient largement ses moyens : plus de 1000 euros par mois.
Ces frais fixes rendent le bien invendable.
En raison de sa spécificité la résidence du Bocage Parc comporte des équipements tels qu'un restaurant ou une blanchisserie dans le but de faciliter la vie des retraités. Mais ces commodités ont un coût qui pénalise l'ensemble du fonctionnement de l'établissement. A ce prix, il est devenu difficile de trouver des locataires à tel point qu'aujourd'hui 68 des 203 appartement sont vides.
Mais qu'ils soient occupés ou non, les propriétaires sont tenus de payer les charges. D'où l'envie de beaucoup d'entre eux de s'en débarasser mais même pour un euro symbolique, les charges dissuadent n'importe quel investisseur potentiel.
Ayant pris l'initiative de rassembler les propriétaires qui sont dans le même cas que lui, Bruno Audon espère bien obtenir une baisse des charges lors de la prochaine assemblée des co-propriétaires qui se déroulera fin mars.
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