L’impact "désormais concret" du dérèglement climatique en Centre-Val de Loire

Dans un rapport publié le 19 septembre, le Réseau Action Climat (RAC) décrit l’impact "désormais concret" du dérèglement climatique sur les régions françaises. L’augmentation de +1° des températures a déjà des conséquences notamment pour les forêts du Centre-Val de Loire .

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L’arrivée précoce de l’automne peut nous faire douter du dérèglement climatique. Les températures sont de saison, les nappes phréatiques de la région se sont rechargées à l’issue d’une année pluvieuse.

En 2024 pourtant, pas une semaine ne s'est écoulée sans qu’une catastrophe naturelle ne fasse l’actualité.

Si la hausse des températures n'est pas contenue à 1,5°, l’hiver pluvieux que nous avons connu en 2023-2024 deviendra la norme en Centre-Val de Loire et "les vagues de chaleur seront plus intenses avec en moyenne 20 jours de plus que dans le climat actuel (7 à 10 jours)" avance le Réseau Action pour le Climat (RAC).

En 2022 et 2023, les deux épisodes intenses de sécheresse ont occasionné des pertes sur les rendements agricoles " de 10 à 40% selon les régions" estime le RAC. Cette année, ce sont les pluies prolongées jusqu’au début de l’été qui ont eu des conséquences sur les récoltes et sur les domaines viticoles avec notamment l'apparition du mildiou, un champignon qui entrave le développement de la vigne. 

La forêt, victime collatérale

Les stress hydriques à répétition entraînent un dépérissement des arbres et accentuent leur vulnérabilité aux tempêtes et aux incendies. Selon le rapport du RAC, la région, recouverte à 26% par les forêts, connaîtra “en 2040 une situation comparable à celle que connaissent actuellement les Landes pour le risque incendie".   

La faune menacée

Le dépérissement de la forêt induit une perte d’habitat pour la faune, un territoire qu’elle doit partager désormais avec des espèces invasives. "La chenille processionnaire du pin a colonisé la quasi-totalité de la région du Centre-Val de Loire"  indique le RAC, "avec d’importants dégâts pour les arbres mais aussi des risques pour la santé des humains et animaux." 

Les prévisions du Réseau Action pour le Climat se basent sur une hausse de +2° en 2050  et +4° à l’horizon 2100, si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas. 

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