Ce week-end, la centrale de Saint-Laurent dans le Loir-et-Cher a fait découvrir les secrets de la production d’électricité à près de 400 visiteurs dans une opération séduction mêlant nucléaire et énergies renouvelables.
Durant deux jours, ce sont des salariés bénévoles qui ont assuré les visites. Les curieux ont donc pu apprendre que la centrale utilise la technique du « réacteur à eau pressurisée », technique la plus répandue dans le monde. Ils ont également découvert la salle des machines mise en service en 1963.
Du nucléaire aux énergies vertes
La découverte des moyens de productions de l’électricité s’est poursuivie par l’exploration d’une hydrolienne fluviale immergée dans la Loire. Mise en place il y a moins d’un an, elle se trouve à Orléans et vient d’être récemment raccordée au réseau électrique français.Un ingénieur d’EDF explique le fonctionnement de ce prototype qui se contrôle grâce à un simple smartphone et peut alimenter jusqu’à 60 foyers : "Quand on a une usine hydro-électrique, on va utiliser la hauteur de chute de l’eau. Là, on va utiliser la vitesse du courant de la Loire. Cette vitesse va faire tourner un système innovant de pâles à axe vertical ".
Sécurité : la grande oubliée
Si les visiteurs n’ont pas hésité à interroger les représentants d’EDF sur le fonctionnement de toutes ces machines, ils n’ont en revanche pas osé aborder la question de la sécurité : "On n’a pas posé de questions sur le nucléaire en général, je pensais que ce n’était pas le moment convenu pour poser ce genre de questions", confesse l’un d’entre eux.Reconnue comme l’une des centrales nucléaires les plus sures de la région, la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux a tout de même subit plusieurs accidents graves en 1969 et 1980.
► Voir le reportage de Jean-Pierre Aubry et Kelly Pujar