Lancement de la campagne "le vin je l'aime, je le respecte"

La campagne publicitaire lancée par l'association "Vin et société" fait polémique. Elle a pour but de faire connaître les seuils de consommation souvent ignorés des consommateurs. La Haute-Autorité de la Santé dénonce, elle, le détournement de ces seuils. 

Le Bureau interprofessionnel des vins du Centre (BIVC) avec le Sancerre, le Pouilly, le Ménetou entre autres, est en pointe pour pousser à l’assouplissement très controversé de la loi Évin, sur l'encadrement de la publicité pour l'alcool, votée le 24 novembre 2015 (voir article).

Cette loi distingue ce qui relève de la publicité et ce qui relève de "l’information œnologique" considérée comme patrimoniale, culturelle, gastronomique ou paysagère.

Une campagne de promotion du vin 

D’où cette première campagne de promotion du vin qui a démarré, cette semaine, dans la presse écrite et sur internet (Facebook, Twitter et Instagram). Une affiche circule. Elle représente deux grains de raisin sur fond de bouteille qui en appellent à une consommation raisonnée avec indication de quantité maximale recommandée. 
Et c’est cela qui fait polémique. La Haute Autorité de Santé et les Associations de lutte contre l’alcoolisme parlent de détournement des seuils de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui sont des seuils d'alertes au-delà desquels on doit intervenir médicalement et en aucun cas des doses conseillées qui s’appliqueraient à tous. La Haute Autorité de Santé tient à clarifier les "repères de consommation utilisées par Vin et Société pour sa campagne publicitaire.

Le lobby viticole estime, lui, qu’il fait de la prévention et se substitue d’une certaine manière aux faibles moyens des campagnes officielles.
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