Agressions sexuelles aux urgences de l'hôpital de Vendôme : un troisième médecin et deux cadres de santé mis en examen

Trois nouvelles personnes ont été mises en examen, ce lundi 21 octobre, dans l'affaire des agressions sexuelles et du harcèlement à l'hôpital de Vendôme. Il s'agit d'un médecin et de deux cadres de santé. Deux médecins étaient déjà sous le coup d'une mise en examen, dont le chef du service des urgences.

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Trois nouvelles mises en examen, après une première salve à l'été. Selon La Nouvelle République, un médecin et deux cadres de santé du centre hospitalier de Vendôme (Loir-et-Cher) ont été mis en examen, information confirmée à France 3 par la procureure de la République de Blois, Charlotte Beluet.

Déjà entendu en garde à vue le 16 juillet, un médecin des urgences a été mis en examen ce lundi 21 octobre pour "harcèlement sexuel par personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions".

Deux de ses collègues avaient déjà été mis en examen le 17 juillet pour "agression sexuelle et harcèlement sexuel par personne abusant de son autorité". Le chef de "harcèlement moral au travail, acte d'intimidation sur une victime et subornation d'un témoin" pèse aussi sur l'un des deux médecins, chef du service des urgences.

Deux cadres de santé mis en examen pour intimidations et harcèlement des victimes

L'avancée de l'enquête depuis l'été a aussi débouché sur la mise en examen de deux cadres de santé, le 17 octobre. Respectivement pour "actes d’intimidation sur victimes et harcèlement moral dans le cadre du travail" et pour "actes d’intimidation sur victimes et témoins".

Comme les deux premiers médecins, les trois mis en examen sont placés sous contrôle judiciaire. Leur est interdit d'exercer à l'hôpital de Vendôme, d'y paraître, et d'entrer en contact avec les personnels de l'établissement. L'ancien chef de service des urgences a même interdiction d'exercer dans le Loir-et-Cher.

Huit femmes ont déposé plainte dans le cadre de l'enquête, dénonçant des faits d'agressions sexuelles et de harcèlement de plusieurs natures, et sur plusieurs années. Les plaignantes exerçaient au sein de l'hôpital en tant que médecin, interne ou infirmière. En tout, une dizaine de victimes potentielles ont été entendues cet été par les services d'enquête.

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