Les quelque 580 salariés de l'usine de Bessé-sur-Braye ont commencé à recevoir ce 17 avril leur courrier de licenciement, après la mise en liquidation judiciaire de leur usine fin mars. "C'est comme quand on a un membre de la famille qui est très malade et on sait que ça va mal finir... Et là, la lettre: il n'y a plus d'espoir".
"La pire des configurations"
Après réception, les employés ont trois semaines pour accepter ou refuser le Contrat de Sécurisation Professionnelle, un accompagnement renforcé. En cas de refus, ils peuvent simplement rentrer au chômage.
Selon le maire de la commune, une réunion à l'initiative de Pôle emploi est prévue le 25 avril à Bessé-sur-Braye avec des employeurs de la région pour aider les salariés licenciés à retrouver un emploi. "Il n'y aura pas d'indemnités supra-légales car c'est une liquidation judiciaire. On est dans la pire des configurations", accuse Christophe Garcia.
Seule une trentaine de personnes va être prolongée pour assurer la gestion de l'usine : électriciens, employés des ressources humaines...