Au lendemain du suicide d'un enseignant de 36 ans au sein de l'école élémentaire de Saint-Bohaire, dans le Loir-et-Cher, le petit village est toujours sous le choc.
Ce mardi 29 août, le corps d'un enseignant de 36 ans a été découvert sous le préau de l'école primaire de Saint-Bohaire, en Loir-et-Cher. L'homme venait d'arriver dans ce village de 500 habitants, et devait prendre ses fonctions à la rentrée, le 4 septembre. Il devait enseigner aux CE2 et aux CM1.
Existait-il un lien avec son travail ?
Du côté de la communauté enseignante, la FSU-SNUipp41 a exprimé son émotion après le décès du jeune enseignant. Ainsi que son inquiétude vis-à-vis du "lieu et [du] moment choisis par notre collègue pour accomplir ce geste irréversible", qui "ne peuvent que soulever des doutes et obligent à s’interroger sur de possibles causes en lien avec le travail".
Pour le ministère de l'Éducation nationale, rien n'indiquait pourtant une quelconque détresse chez cet enseignant, considéré comme bien inséré dans la communauté éducative et évalué positivement lors de sa dernière inspection. "Nous n'avons eu aucune alerte, d'aucune sorte s'agissant de cet enseignant", affirme auprès de France 3 Solène Berrivin, directrice académique des services de l'Éducation nationale de Loir-et-Cher.
Une enquête a été ouverte dans la foulée par le parquet de Blois pour expliquer les circonstances de ce suicide.
Avec Matthieu Jarry.