Un homme mis en examen pour l'enlèvement et la séquestration d'une chauffeuse de taxi en Loir-et-Cher

Une femme de 57 ans avait été libérée par la police à Blois, après avoir été enfermée dans le coffre de son propre véhicule. Après sa garde à vue, son agresseur a été mis en examen ce mardi 15 février pour séquestration, enlèvement, vol avec arme et violences aggravées.

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Un homme de 26 ans a été mis en examen ce mardi 15 février, vient d'annoncer le procureur de la République de Blois Frédéric Chevallier, pour des motifs de séquestration, d'enlèvement et de violences. Le mis en cause avait été arrêté le 13 février à Blois, après le signalement d'un témoin dans une station service. Il aurait enlevé puis séquestré sa chauffeuse de taxi, âgée de 57 ans, qui l'avait récupéré quelques heures plus tôt à Tours, selon des informations publiées par La Nouvelle République et confirmées par le parquet de Blois.

Selon le procureur, un homme monte dans un taxi sur le parvis de la gare de Tours ce dimanche 13 février, vers 10h45. Il demande à sa chauffeuse d'être emmenée à Mont-Près-Chambord, en Loir-et-Cher, "où il devait rendre visite à sa grand-mère". Il prétend alors qu'il utilisera la carte bancaire de cette dernière pour payer la course. Arrivée à destination, et après un aller-retour à pieds vers un groupe d'habitations, il utilise une bombe lacrymogène en direction du visage de la conductrice, ouvre la portière et tire sa victime hors de la voiture. 

Des coups depuis l'intérieur du coffre

La femme est alors la victime de coups de poings au visage et de menaces. "Elle se retrouve au sol, du sang coulant sur son visage." Son agresseur lui attache les pieds et les mains avec un câble, avant de l'enfermer dans le coffre. Selon le parquet, l'homme reprend alors la direction de l'Indre-et-Loire, avant de revenir vers Blois, où il s'arrête sur un parking de supermarché, sans essence et avec un pneu crevé.

Là, il interpelle un chauffeur de taxi blésois, sollicitant sa carte bleue pour faire le plein. Ce dernier est alors "intrigué par le fait que la carte professionnelle affichée sur le pare-brise de la 508 présentait la photographie d’une femme [...] et son attention était encore appelée par le fait qu’il entendait frapper à l’arrière du véhicule et qu’en réponse l’homme lui indiquait que c’était normal puisqu’un chien était dans le coffre", ajoute le parquet. Profitant que l'homme soit retourné vers le taxi, le chauffeur contacte la police, qui interpelle l'agresseur présumé à 14h10. La victime est alors libérée, et transportée vers l'hôpital de Blois.

19 mentions au casier judiciaire

Une enquête criminelle en flagrance a été ouverte, confiée au service de police judiciaire de Tours et à la sûreté départementale de la DDSP de Blois. Placé en garde à vue, l'homme de 26 ans prétend en premier lieu que le taxi est celui d'un de ses amis, parti chercher une nouvelle roue au moment de l'arrestation. Avant de reconnaître les faits, les justifiant par un "besoin d'argent". Il concède avoir envisagé de violer et de tuer sa victime, ou bien de la conduire à l'hôpital, avançant aux enquêteurs que "tout était envisageable".

L'agresseur a été mis en examen à l'issue de sa garde à vue, pour les chefs d’enlèvement et séquestration sans libération volontaire, de vol avec arme et de violences aggravées. Des actes commis "en état de récidive légale", l'homme ayant déjà 19 mentions dans son casier judiciaire pour des faits notamment de vols et de violences aggravées. Suivi par un juge d'application des peines, il était sorti de prison il y a six mois. Des expertises psychiatriques doivent être menées dans les prochains jours. 

La victime a quant à elle bénéficié de huit jours d'interruption totale de travail, et "une prise en charge psychologique et juridique lui a été proposée et apportée".

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