Deux jeunes sapeurs-pompiers décèdent sur la route, leur voiture a été découverte le lendemain de l'accident

Si la voiture a été retrouvée ce 2 novembre au matin à Pezou, proche de Vendôme, l'accident ayant entrainé la mort de deux jeunes s'est vraisemblablement produit dans la nuit précédente. Les deux victimes étaient âgées d'une vingtaine d'années.

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Aux alentours de 10 heures ce 2 novembre, deux randonneurs ont découvert le véhicule, complètement retourné aux abords de la D34 à Pezou. À l'intérieur, le corps sans vie de deux sapeurs-pompiers âgés de 21 ans. "Suite à un virage serré, le véhicule a continué tout droit et a foncé dans un arbre", nous indique la gendarmerie du Loir-et-Cher. Le véhicule a terminé sa course en contrebas de la chaussée, contre le mur d'une annexe de maison d'habitation, précise la préfecture.

Une vive émotion chez les sapeurs-pompiers du Loir-et-Cher

Pour le moment, les circonstances de l'accident sont encore inconnues. Les gendarmes n'ont pas encore déterminé l'heure du drame, vraisemblablement dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 novembre. La voiture ayant atterri sur la propriété en contrebas de la route, il était difficile de la remarquer depuis un véhicule. Selon la préfecture, les habitants, d'un certain âge, vivants dans la maison éloignée de l'annexe sur laquelle la voiture a terminé sa route, n'ont pas entendu l'accident.

Les deux victimes avaient 21 ans. L'un était sapeur-pompier professionnel au Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Loir-et-Cher, au groupement Blois-Sud ; l'autre était lui employé municipal sur la commune de Pezou. Ils étaient tous deux pompiers volontaires au Centre de Première Intervention (CPI) de Pezou.

"C'est un événement qui nous touche tous", réagit avec émotion Pierre Solon, le maire de Pezou. Il décrit deux personnes avec "la tête sur les épaules". "Il s'agissait de deux garçons agréables, serviables et attachants, décrit l'édile. Tout le village les connaissait. Le bilan est lourd pour nous comme pour les sapeurs-pompiers du Loir-et-Cher."

La gendarmerie comme la préfecture du Loir-et-Cher témoignent tous deux d'une "très vive émotion" au sein des sapeurs-pompiers du Loir-et-Cher. Une cellule d'écoute psychologique a été mise en place.

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