Fête de la Violette : Guillaume Peltier (LR) tacle Emmanuel Macron

Le vice-président des Républicains (LR) Guillaume Peltier a sévèrement attaqué Emmanuel Macron, ce "Madoff de la politique", et appelé de ses voeux une "droite nouvelle"  lors de la fête de la Violette qui se tenait ce samedi en Sologne. 

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Devant environ 400 personnes,  (il en attendait 500) le député du Loir-et-Cher a taclé le chef de l'État, "arnaqueur en chef" à qui "les Français pourraient décerner la palme de l'escroquerie politique en bande organisée".  Guillaume Peltier a poussé le haro jusqu'à comparer Emmanuel Macron, à un "Madoff de la politique", en référence à l'homme d'affaire américain lourdement condamné pour escroquerie après la crise financière de 2008.  

"La politique du président, "c'est 5 milliards d'impôts supprimés pour les plus fortunés et, dans le même temps, 9 milliards d'impôts pour les classes moyennes et les milieux de cordée, les travailleurs et les salariés modestes", a développé M. Peltier, dénonçant notamment la hausse de la CSG pour les retraités, la hausse de la fiscalité sur le carburant et les fermetures de classes en zone rurale.  

Ces propos n'ont rien d'étonnant de la part du N°3 des Républicains, parti d'opposition au gouvernement .Ce qui l'est plus, c'est sa proposition en faveur d'une hausse de 20% de Smic faite en juin dernier. Elle hérisse les plus libéraux de son camp rapporte le Monde.

"La droite de demain doit devenir la droite du travail et du pouvoir d'achat, dans le prolongement de ce qu'initia le Général De Gaulle avec l'intéressement et la participation pour les salariés, de ce qu'incarna Jacques Chirac en fondant sa campagne de 1995 sur la fracture sociale, et de ce que créa Nicolas Sarkozy avec la défiscalisation des heures supplémentaires", a-t-il développé. 
 

"Je suis même et je le revendique travailliste"

"Je ne suis ni libéral, ni socialiste. Je suis pragmatique. Je suis même et je le revendique travailliste, parce que je considère que le travail c'est la valeur centrale de l'économie française", a souligné celui qui reconnait à Tony Blair et Gerhard Schröder d'avoir "fait des réformes d'une incroyable profondeur culturelle" dans leur pays respectif, le Royaume Uni et l'Allemagne . (Le Monde - 22 sept 2018) 
 
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