Dans le milieu de l'apprentissage, l'ébénisterie-menuiserie est toujours très prisée. A l'atelier de L'estampille, près d'Orléans, les demandes affluent. En raison de l'attraction qu'exerce le métier mais aussi faute de place ailleurs. Car peu d'artisans sont en capacité d'accueillir des apprentis.
Cédric est l'un des deux apprentis de l'atelier d'ébénisterie-menuiserie de l'Estampille. Il a 19 ans. Après l'obtention d’un CAP puis d’un brevet des métiers d'art au CFA de Joué-les-Tours, il avait encore soif d'apprendre. Alors il a entrepris une formation en alternance à l'Ecole d'ameublement de la Bonne graine à Paris. Et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé à l'Estampille. Où ses qualités font merveille.
"Nous travaillons dans un métier où il faut être volontaire, avoir envie de travailler, trouver des solutions. Ce sont des qualités que l'on a tout de suite trouvé chez Cédric" explique Martin Pesme, son chef d'atelier.
Le métier d'ébéniste-menuisier attire
"L'Estampille reçoit une quarantaine de candidatures pour des stages chaque année. Les places sont chères. "Il y a de la demande pour ce beau métier, confirme la maitre-artisan Jean-Benoît Fusz. Mais les artisans ébénistes sont souvent de Très Petites Entreprises (TPE) avec parfois du matériel obsolète et ils ont un peu de prendre des apprentis." Et pourtant la transmission du savoir est une partie intrinsèque du métier. C'est ce qui le rend "attractif" confirme Martin Pesmes.Et puis l'apprentissage s’avère être un révélateur de talent. Une véritable stimulation pour une entreprise artisanale. Preuve en est : Cédric devrait être bientôt embauché au terme de son apprentissage à l'Estampille.