En l'espace de 48 heures, deux bus ont pris feu au même endroit à la Chapelle-Saint-Mesmin. Un "hasard" qui interpelle les habitants et la compagnie de transports Keolis. Son dirigeant, Fabrice Mayer, envisage de porter plainte.
Façades noircies, volets brûlés, certaines maisons de la route nationale à Chapelle Saint Mesmin portent encore les stigmates de l'incendie de vendredi.
La plupart des occupants ont dû quitter leur maison la nuit qui a suivi le sinistre. Ce deuxième bus qui prend feu sur la même rue à quelques numéros d'intervalle étonne et inquiète les riverains.
En effet, 48 heures auparavant, un premier bus du réseau TAO avait déjà pris feu. Le véhicule venait de passer le contrôle technique obligatoire sans qu'aucune anomalie ne soit détectée. De même, dans le bus qui s'est embrasé vendredi aucun dysfonctionnement n'avait été repéré.
L'entreprise Kéolis, qui exploite le réseau, n'avait jamais été confrontée à cette situation. Une plainte devrait être déposée par la société en ce début de semaine pour déterminer les causes de ces deux incendies. Et savoir s'il s'agit d'un acte de malveillance ou pas.