Ce lundi après-midi, excédée par le blocage du chantier de son pavillon, une mère de famille a menacé de se jeter du premier étage. Le pavillon devait être livré il y a de ça un an, mais toujours rien. Elle et son mari remboursent non seulement un prêt immobilier, mais ils paient aussi un loyer
Ce lundi après-midi, Asma Ablekinoglu, 30 ans, mère de deux enfants, a menacé de se jeter du premier étage de son papillon en construction à Fleury-les-Aubrais près d'Orléans dans le Loiret. Selon nos confrères de la République du Centre, la maison aurait dû être livrée il y a un an, mais elle n’est encore aujourd'hui qu’un chantier aux "mille et une malfaçons". Seulement le couple paie à la fois un crédit et un loyer actuel.
En cause ? D'abord la société MD Habitat, implantée à Saint-Jean-le-Blanc, qui a réalisé le gros œuvre est mise en liquidation judiciaire en janvier 2015. Ensuite, la poursuite du chantier revient à Constructions traditionnelles du Val de Loire (CTVL), du groupe Fousse. Mais, les malfaçons se multplient et CTVL connaît à son tour la liquidation.
Les clients ont déjà versé 80.000 euros... Et le garant des sociétés Fousse doit au couple 16.000 euros au titre des pénalités. Toujours selon la République du Centre, ce lundi, la société IMS Expert SFS, garante des sociétés Fousse a pu être contactée.
Après ce coup de gueule, certes excessif, mais manifestement efficace, le couple espère pouvoir récupérer ses 16.000 euros au titre des pénalités et choisir un artisan maçon pour terminer la construction.