Au plus fort de la crise engendrée par les inondations, beaucoup de rumeurs alarmantes ont circulé. Notamment sur une eau impropre à la consommation dans l'agglomération orléanaise. Pierre Bouchenot et Mélanie Traschler sont allés démêler le vrai du faux à l'usine orléanaise des eaux.
Il est légitime de se poser la question de la qualité de l’eau potable. De nombreuses chaufferies et cuves à fioul ont été inondées, les terres agricoles ont été lessivées et leurs pesticides avec. A Orléans, des rumeurs alarmistes se sont propagées sur une eau du robinet qui serait impropre à la consommation. Des rumeurs sans fondement car l’eau est puisée à 50 mètres de profondeur très en dessous des eaux de ruissellement.
Quand elle arrive dans l’usine de retraitement d'Orléans, l'eau est oxygénée et filtrée à plusieurs reprises . « On injecte du permanganate de potassium pour faire précipiter le fer et le manganèse. Puis l'eau arrive sur une batterie de six filtres de charbon actif qui permettent de retenir les pesticides et la matière organique » explique Stéphane Gillot Directeur de l'usine orléanaise des eaux.
Le processus de traitement de l’eau prévoit encore d’autres étapes de hyper-filtration capables de filtrer des virus. ►vidéo le détail dans le reportage de P.Bouchenot et M.Traschler