Après l'échec de deux offres de reprise, la direction d'Ibiden engage la procédure de fermeture de son usine de Courtenay où travaillent 320 salariés.
La production délocalisée en Hongrie
Les nouvelles normes écologiques européennes de l’industrie automobile auront eu raison de l’usine Ibiden de Courtenay. Depuis 2002, on y fabriquait des filtres à particules pour véhicules diesels mais qui ne correspondent pas à la norme Euro 6. Le groupe japonais Ibiden a fait le choix de confier la fabrication de ces nouveaux filtres à haute porosité à son usine basée près de Budapest en Hongrie.Ibiden a entériné la cessation d’activités du site de Courtenay dès 2016. Rompant le contrat de la centaine d’intérimaires qui y travaillait régulièrement. Ce sont maintenant les 320 salariés qui vont perdre leur emploi d’ici six mois. La direction du groupe est toujours ouverte aux propositions d’un enventuel repreneur mais l’échec des offres de reprise déposées fin 2018 conjuguée à l’arrêt de la production de véhicules diesel laissent peu d’espoirs pour l’usine de Courtenay.
À la création du site, en 2002, une subvention publique de 500.000 euros avait accompagné l'installation à Courtenay. Et en 2014, un plan de formation avait été financé par de l'argent public à hauteur de 68.000 euros.
À l'annonce du retrait du groupe japonais, le président de la Région Centre-Val de Loire, François Bonneau avait indiqué qu'il "exigerait le remboursement de la subvention".