Marion Sicot surprise d'apprendre le classement sans suite de sa plainte pour harcèlement sexuel

La coureuse cycliste orléanaise Marion Sicot avait déposé en mars 2020 une plainte pour harcèlement sexuel à l’encontre de son ancien manager, Marc Bracke. Une plainte classée sans suite par le procureur de la République de Montargis.

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La nouvelle est tombée ce vendredi 5 août. Loïc Abrial, le procureur de la République de Montargis, a annoncé le classement sans suite de la plainte de Marion Sicot.

L’enquête n’a pas permis d’établir qu’il y avait infraction. Elle n’a pas démontré qu’il y avait harcèlement sexuel. Donc je fais un classement sans suite.

Loïc Abrial, procureur de la République de Montargis

Entre octobre 2018 et le printemps 2019, Marion Sicot envoyait à Marc Bracke, son ancien manager, des photos d'elle en sous-vêtements. Il le lui avait demandé plusieurs fois au prétexte de contrôler son poids et sa forme physique. Elle affirmait être mise à l'écart de son équipe après avoir arrêté d'envoyer des photos dénudées à Marc Bracke. 

LIRE. Cyclisme : après la plainte pour harcèlement de l'Orléanaise Marion Sicot, son ex-manager en procédure disciplinaire

"Il y a pu avoir une incompréhension en lien avec une maîtrise limitée de l'anglais", de la part du manager de l'équipe Doltcini-Van Eyck, lors d'échanges avec sa cycliste, a toutefois précisé le procureur de la république de Montargis. 

Contactée par téléphone par France 3 Centre-Val de Loire, Marion Sicot n'avait pas pris connaissance de ce classement sans suite.

Je n'étais pas au courant !

Marion Sicot 

Surprise, elle n'a fait aucune déclaration. Mais en apprenant ce classement sans suite, elle a préféré joindre son avocat. 

Suspendue pour dopage

La coureuse française avait été suspendue deux ans pour s'être injectée de l'EPO en juin 2019, selon une décision de la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Cette commission indépendante avait alors retenu le harcèlement sexuel pour alléger la suspension. Dans un second temps, en janvier, le Conseil d'Etat avait porté cette suspension à quatre ans.

Dans un autre volet de l'affaire, le manager belge a lui, porté plainte pour diffamation. L'audience est programmée le 14 septembre devant le tribunal judiciaire de Montargis.

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