Piqûre en boîte de nuit : une enquête ouverte pour dénonciation mensongère à Orléans

Une jeune femme d'Orléans qui avait porté plainte pour s'être fait piquer en boîte de nuit à Montargis fait aujourd'hui l'objet d'une enquête de justice pour dénonciation mensongère. Sa plainte à elle a été classée pour "absence d'infraction".

Le 18 avril, une jeune femme de 18 ans se présente au poste, dit avoir été piquée et porte plainte. Un mois après sa plainte est classée et c'est elle qui fait l'objet d'une enquête pour dénonciation mensongère, a annoncé, mardi 7 juin, le parquet d'Orléans dans un communiqué de presse.

Alors que de nombreux cas de plaintes pour des piqûres en boîte de nuit fleurissent un peu partout en France, la jeune femme d'Orléans passe la soirée du 16 avril en boîte de nuit dans la commune de Saint-Loup-des-Vignes aux alentours de Montargis, retrace le communiqué du parquet d'Orléans. A un moment, la jeune femme "se sent partir", comme l'expliquera à nos confrères de BFMTV dans la foulée de sa plainte. Elle dit avoir ressenti une brûlure dans l'avant-bras puis perd connaissance. Après la soirée, elle observe une trace rougeâtre sur son avant-bras. 

Les allégations de la jeune femmes jugées "pas vraisemblables"

Lorsqu'elle se rend au commissariat, le lundi 18 avril, le parquet ouvre une enquête pour administration de substance nuisible à l'insu d'une personne. L'enquête est confiée à deux unités de groupement de gendarmerie départementale du Loiret.

Leurs investigations "ont établi que les allégations de la plaignante n'étaient pas vraisemblables". Le 6 mai, sa plainte est classée pour absence d'infraction et le jour-même le parquet d'Orléans ouvre une enquête au chef de "dénonciation mensongère de faits constitutifs d'un crime ou d'un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches. 

Des plaintes au Printemps de Bourges

Actuellement, trois enquêtes préliminaires sont en cours dans le ressort du tribunal judiciaire d'Orléans pour administration de substance nuisible pour des faits en février, mars et mai 2022. Depuis mai, on compte au moins 300 plaintes pour ces mêmes faits dans toute la France, dont quatre au Printemps de Bourges. Avec l'aide des services de police, les gérants des boîtes de nuit et bars, marqués par deux ans de fermeture partielles, ont pris des mesures de sensibilisation pour prévenir ces agressions.

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