REPLAY. Documentaire "Jeanne d'Arc, c'est moi" : les fêtes johanniques à travers le récit de celles qui figurent la pucelle d'Orléans

Découvrez le documentaire réalisé par Xavier Naizet "Jeanne d'Arc, c'est moi". Suivez Raphaëlle Camphuis, qui a été choisie pour figurer Jeanne d'Arc 2020, et découvrez les traditionnelles fêtes johanniques à travers le récit de femmes qui ont représenté la pucelle d'Orléans.

Revoir le documentaire "Jeanne d'Arc, c'est moi" :

Chaque année à Orléans, de fin avril au 8 mai, ont lieu les fêtes de Jeanne d’Arc. A l’occasion de ces célébrations populaires, religieuses et militaires, la ville honore sa libératrice du XVe siècle, figurée par une lycéenne choisie parmi une quinzaine de candidates.

Voici une vidéo retraçant les fêtes d'hier à aujourd'hui :

Figurer Jeanne d'Arc, c'est un rôle pris très au sérieux par la jeune fille qui se prépare en effectuant un pèlerinage et en s’imprégnant de la vie du personnage historique. Pour être sélectionnée, elle doit obligatoirement habiter la ville depuis plus de 10 ans, être catholique pratiquante et justifier d’engagements associatifs au service des autres.

Mais qui sont ces femmes ? Quelles sont leurs motivations ? Comment à 16 ans peut-on aujourd’hui rêver de Jeanne d’Arc ?

Dans ce film, plusieurs anciennes « Jeanne » racontent comment cette expérience a changé leur vie. Jeanne d’Arc, c’est moi est aussi le récit de l’aventure particulière vécue par Raphaëlle Camphuis, choisie pour représenter la pucelle d’Orléans en 2020.

L'année 2020 devait être exceptionnelle à plus d'un titre. Il s'agissait de célébrer le bicentenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc et de la loi qui institue la fête nationale de Jeanne d’Arc. La crise sanitaire est passé par là et a marqué à sa manière cette année 2020 : les fêtes de Jeanne d'Arc ont dû être annulée en pleine crise du Covid.

Dans une interview accordée à nos confrères de La République du Centre, Xavier Naizet explique ce qui l'a motivé à écrire et réalisé ce documentaire : "L'idée de ce film est venue après le choix de Mathilde Edey Gamassou de figurer Jeanne en 2018. Ce qui se passe à Orléans est quelque chose d'unique en France et si les journalistes font bien sur le travail au quotidien, cela n'avait jamais été raconté dans un format long".

Tout au long du film, nous suivons la Jeanne 2020, Raphaëlle Camphuis, une jeune fille souriante, pétillante et pleine d'humour. Avec elle, nous découvrons les premières interviews aux journalistes, le pèlerinage sur les traces de Jeanne d'Arc, et tous les préparatifs des fêtes. Sans oublier l'essayage de l'armure. Des moments de doute, il y en a, notamment dans une situation particulière liée à la crise sanitaire… C'est ce que nous vivons avec elle dans ce documentaire.

D'anciennes "Jeanne" se souviennent …

Pour la réalisation de ce documentaire, Xavier Naizet a rencontré différentes femmes qui ont figuré Jeanne d'Arc. Nous vous proposons de découvrir des entretiens avec 5 d'entre elles, dans des vidéos 100% Web, complémentaires du film diffusé à la télévision.

Annick Dupont-Lucet, Jeanne d'Arc en 1945 a vécu la libération le jour des fêtes johanniques, le 8 mai 1945. Dans la vidéo ci-dessous, elle nous raconte ce jour qui a marqué sa vie.

Marie-Christine Bordat-Chantegrelet, Jeanne d'Arc en 1968, a présidé l'association "Orléans Jeanne d'Arc" de 2001 à 2016. Elle nous raconte que pour incarner Jeanne, il y a une réelle exigence.

Charlotte d'Ornellas, Jeanne d'Arc en 2002, se remémore ses souvenirs d'enfance : "L'envie d'incarner Jeanne d'Arc, c'est venu très très jeune. C'était l'un des rêves de ma vie".

Félicité Lemaire de Marne, Jeanne d'Arc en 2014, nous raconte que figurer Jeanne d'Arc a pour elle été libérateur, cela lui a permis de s'ouvrir à la relation aux autres : "Je voulais ressembler à Jeanne d'Arc, j'ai vécu cela pendant les fêtes".

Mathilde Edey Gamassou, Jeanne d'Arc en 2018 était très heureuse, cette année-là, d'avoir été choisie par le comité de sélection : "On figure un personnage qui a délivré la France !".

Pourquoi regarder ce documentaire ?

On entend souvent que rien ne dure, que c’était mieux avant et que la tradition disparaît au fil du temps. Ce documentaire nous invite à poser un regard positif sur notre présent tout en bousculant sereinement le sablier des ans.

Les fêtes johanniques perdurent, et même si les aléas de la vie les mettent parfois entre parenthèses, elles se tournent toujours vers l’avenir pour renaître. L’enthousiasme des Orléanais est constant et la motivation des jeunes filles pour incarner Jeanne d’Arc ne s’éteint pas au fil du temps, elles sont même de plus en plus nombreuses à vouloir la représenter.

Également, comment passer à côté de ces superbes images d’archives et des témoignages de ces "anciennes Jeanne" qui nous font part en toute intimité de cette rencontre avec Jeanne qui ne s’efface jamais.

La troisième raison, qui pourrait être la première, se vit en images tout au long du documentaire. Vivre la métamorphose de Raphaëlle qui apprivoise peu à peu Jeanne d’Arc ou bien est-ce le contraire ? L’appeler Raphaëlle et se surprendre à l’appeler Jeanne, habitée par une lumière intérieure lors de ces cérémonies johanniques que la caméra a su capturer pour nous l’offrir, intacte.

⇒ "Jeanne d'Arc, c'est moi", un documentaire de 52 minutes réalisé par Xavier Naizet, produit par France Télévisions et YN Productions - La cuisine aux images (Delphine Pervilhac). Rediffusion le jeudi 5 mai 2022 à 23h30 sur France 3 Centre-Val de Loire.

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