Lauréat du 6ème start-up week-end qui a lieu le 18 et 19 novembre dernier à Orléans, les membres d’Eclo’in sont ravis. Et plus encore, ils ont l’ambition de mener à bien leur projet : installer des containers d’élevage d’insectes pour palier la malnutrition en Afrique.
Ils sont trois à venir timidement présenter un projet qui a pourtant remporté le premier prix du dernier Start’Up Week-end à Orléans. Trois d’un groupe d’une dizaine de personnes. Karine Nicier, Natacha Varez-Herblot et l’initiateur du projet, Ladislas Fontaine sont venus avec la maquette et quelques plans de projection pour expliquer le principe de ce fameux projet.
Eclo’in est né d’une constatation : en 2050, l’accès à la viande se fera plus rare. Nourrir les 10 milliards d’êtres humains qui peupleront la planète ne sera pas chose facile. Pour les membres d’Eclo’in, la solution passe par les insectes. Dans certains pays africains, la consommation de vers, de criquets et autres grillons pourrait combler ces besoins en protéines. D’autant que l’élevage d’insectes est beaucoup moins polluant que celui des veaux, vaches, cochons…
Le principe tient dans un container composé d’un élevage et d’une partie cuisine et boutique. Le tout alimenté par des panneaux solaires. Le but étant non seulement de produire des vers, mais d’exporter, à terme, la moitié de la production pour payer les frais d’installation et de formation du personnel. Selon leurs calculs, 50 g de vers séchés vendus 3 euros équivaudrait au prix de six repas sur le continent africain.
Encore à l’état de projet aujourd’hui, ils espèrent bien concrétiser leurs idées. Une cagnotte en ligne est disponible si vous voulez les aider.
Il faudra aussi déterminer le type d’insecte préféré selon le pays d’installation du container. Eclo’in a déjà attiré quelques organisations internationales comme Action contre le faim ou médecins sans frontières. Prochaine étape, réussir à convaincre les populations locales.