Femme poignardée à Orléans : l’homme interpellé déjà condamné pour meurtre

Le meurtrier présumé de la femme poignardée, samedi à Orléans, a déjà tué dans le passé. Il a été condamné à vingt ans de réclusion en 2004.

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Samedi 26 mai, une femme de 31 ans, mère de trois enfants, a été poignardée à plusieurs reprises, à Orléans. Elle présentait des plaies au niveau du cou et du thorax et n’a pas survécu à ses blessures.

Dans le cadre de l'enquête, un homme a été interpellé, samedi soir, à Paris dans le 12e arrondissement. Le meurtrier présumé est actuellement en garde à vue à l’hôtel de police d’Orléans. L’individu âgé de 34 ans, Malik S., n'est pas un inconnu des services de police. Il a déjà été condamné par le passé pour avoir tué un jeune homme à l’arme blanche. D'après nos sources, il est actuellement en libération conditionnelle depuis 2012 et il est suivi par un juge d'application des peines. Il devait terminer son aménagement de peine en décembre 2018.

J’ai sorti mon arme et je lui ai fait mal, mais je n’étais pas conscient de mes actes.

Le 18 décembre 2004, la cour d’assise du Loiret a reconnu Malik S. coupable d’homicide volontaire. Le drame a eu lieu le 7 septembre 2002, place du Martroi à Orléans. La victime : Abdenbi Ezzahraoui, un livreur de pizza de 18 ans, tué de plusieurs coups de couteau après une altercation futile entre les deux hommes. « Ça s’est envenimé, il y a eu des coups. Avec tout ce que j’avais enduré, subi, accumulé, je n’ai pas réfléchi. J’ai sorti mon arme et je lui ai fait mal, mais je n’étais pas conscient de mes actes. En faisant mal à la victime, je ne pensais pas la tuer », explique Malik S., le jour de sa condamnation.

Le 11 septembre 2002, la mère de la victime a témoigné face caméra quelques jours après le drame. Elle explique que les jeunes du quartier des Chaises de Saint-Jean-de-la-Ruelle lui ont apporté un grand soutien et ont permis de retrouver l'auteur du meurtre.

► Revoir le témoignage de la mère de la victime.
Le 11 septembre 2002, la mère de la victime, a témoigné face caméra quelques jours après le drame. ©France 3 CVDL

 

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