La société Duralex était convoquée ce mercredi matin pour une audience (non publique) par le tribunal de commerce pour une « homologation de conciliation du plan » entre les banques et l’entreprise représentée par son président, Antoine Ioannides.
La société Duralex basée à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret connait des difficultés de trésorerie. Elle a besoin d’un prêt de 750 000 euros pour se renflouer. En 2017, la société a changé le four (un investissement de 10 millions d’euros). En même temps, elle a changé le racleur du four. Problème : le racleur n’a été opérationnel qu’un an après l’installation du four. Conséquences : la production a pris du retard, les commandes n’ont pas été honorées et les clients n'ont pas été livrés à temps.
Seule une ligne sur cinq fonctionnait. L’entreprise ne tournait pas à 100 % mais seulemnt à 20%. D’où des difficultés financières. Le tribunal de commerce rendra sa décision le 24 juillet.
Ce mercredi matin devant le tribunal, à l’appel de la CGT départemental et du PCF se sont rassemblés une trentaine de représentants et d’adhérents de la CGT dont seulement deux salariés de Duralex, par ailleurs représentants syndicaux de Duralex.
La réaction de Pascal Colichet Secrétaire CGT de la verrerie Duralex :