Une personne étudiant à l'université d'Orléans a été interpellée ce samedi 25 janvier et déférée ce lundi 27 janvier. Elle aurait publié des messages menaçant de s'en prendre à ses camarades de classe sur les réseaux sociaux.
Beaucoup d'informations contradictoires ont semblé circuler depuis ce 25 janvier, après l'interpellation d'une étudiante de l'université d'Orléans. L'information, révélée par Valeurs actuelles, a pu être confirmée en partie par France 3 auprès des services de police, de l'université et du parquet. Mais des zones d'ombres persistent.
Quel est le profil de la personne arrêtée ?
Les premières informations obtenues auprès de l'université d'Orléans et de la police font état d'une alerte lancée par un enseignant le vendredi 24 janvier en fin d'après-midi. À ce moment, indique Éric Blond, le président de l'université, le signalement se fonde sur la publication sur les réseaux sociaux de messages "menaçants" ainsi que de photos d'armes par une étudiante. L'université a immédiatement prévenu les forces de l'ordre.
Ce mardi 28 janvier, les services de l'université ont pu confirmer à France 3 que l'étudiante en question a déclaré "avoir été victime de harcèlement". Une enquête interne va être diligentée au sein de l'université d'Orléans.
Des armes "de catégorie C" saisies
Le parquet, quant à lui, confirme non pas une mais deux interpellations : deux jeunes femmes ont été déférées au parquet ce lundi 27 janvier dans la matinée. Nées en 2004 et 2005, elles sont poursuivies "pour menaces de commettre un crime contre les personnes et en complément, pour l'une d'elles pour détention d'armes de catégorie C".
Si la Police nationale évoque la saisie d'armes blanches et de répliques à air comprimé, la catégorie C englobe quant à elle différents types d'armes à feu, comme les fusils de chasse ou les armes d'alarme ou de défense.
Les deux étudiantes ont été placées sous contrôle judiciaire, dans l'attente d'une comparution qui devrait avoir lieu en mars prochain.