Derrière la marque de bavoirs "Les Caracol's" se cache Faustine. Cette jeune mère de famille orléanaise s'est lancée dans la création du bavoir "Parfait".
Responsable d'un magasin de prêt à porter haut de gamme en centre ville d'Orléans, c'est en attendant son premier enfant que Faustine a le déclic. Travailler le samedi et les jours fériés, vendre des vêtements fabriqués en Chine dans des conditions peu recommandables : c'en était trop. "Je ne voulais pas de cette vie pour mon enfant." Après une rupture conventionnelle elle se retrouve au pôle emploi ne sachant trop que faire.
Une chose était sûre, il était hors de question de faire quelque chose qui n’allait pas dans le bon sens. "Je voulais montrer qu’à mon échelle je pouvais faire quelque chose de responsable".
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Une fois son petit garçon né elle se retrouve face à une situation qu'elle ne connaissait pas : des régurgitations. Elles étaient tellement nombreuses qu'il fallait le changer jusqu'à 6 fois par jour ! Le bavoir, l'accessoire indispensable, s'est avéré peu efficace. Elle s'est vite rendue compte que c'était "l'accessoire que l'on néglige".
C’est le truc qu’on achète en grande quantité et qui devient limite jetable.
Faustine - Les Caracol's
En effet, on pense beaucoup à la composition des couches mais ce qu’il y a au plus près du visage ce sont les bavoirs.
Sa quête était de trouver le bavoir parfait. Sans grand succès, les bavoirs étaient soit avec scratchs, soit pas assez absorbants, soit pas jolis et principalement fabriqués à l'autre bout du monde. La solution était toute trouvée : se lancer.
"J'ai appris sur le tas"
Sans formation dans le domaine de la couture, Faustine s'est mise à dessiner, réaliser des croquis puis des prototypes. "Mon enfant me servait de test, je savais ce que je voulais".
J’avais une idée de forme qui change. Je n’aimais pas les formats bandana mais j’aimais bien les petits cols pour que ça soit joli sur le côté.
Faustine - Les caracol's
L'aspect pratique a aussi été pris en compte, des pressions sont positionnées sur le côté pour permettre de fermer à une main le bavoir. En ce qui concerne les matières, les tissus viennent du Danemark et sont en bambou mais la fabrication est orléanaise.
Pourquoi Les Caracol’s ? Caracol signifie escargot en espagnol et... les escargot bavent ! On retrouve également le mot "col" pour rappeler le tour de cou des bavoirs.
"Je voulais tout faire seule, sauf la couture"
Après plusieurs déceptions auprès de gros ateliers qui renvoyait des prototypes de mauvaises qualité elle a essayé de s'y mettre (sans succès)."C'est en regardant à côté de chez moi que j’ai rencontré deux couturières indépendantes très talentueuses. Le fait de tout faire en local permet de se voir très rapidement, les interactions sont faciles. Elles sont réactives, c’est idéal."
Le made in Orléans ce n’était pas mon idée de base mais là c’est encore mieux !
Faustine - Les Caracol's
Aujourd'hui Faustine s'attelle à finaliser elle même les commandes. Un deuxième bavoir a vu le jour. Plus grand, il permet la diversification.
La marque, Les Caracol's n'a pas pour le moment pour vocation de proposer d'autres produits. Le grand choix d'imprimés suffit. "Le but c’est de faire un produit qui dure dans le temps." La qualité prime avant la quantité et la diversité.