Orléans, avec Besançon et Saint-Etienne, fait partie du trio de tête du classement Meilleurtaux.com-Jobijoba des villes les plus attractives de France. Rien d’étonnant pour le maire de la ville, qui tente d'y attirer les cadres.
Emplois, salaires corrects et immobilier abordable font d’Orléans la deuxième ville la plus attractive de France, selon le baromètre réalisé par les sites d’immobilier, Meilleurtaux.com, et d’emplois en ligne, Jobijoba, révélé ce lundi matin par Europe 1.
En tête se classe Besançon et en troisième position Saint-Etienne. Les grandes métropoles telles que Paris ou Lyon souffrent de prix immobiliers très élevés, et d’autres, comme Marseille, d’un faible taux d’emplois.
15.500 cadres de fonctions métropolitaines à Orléans
Olivier Carré se félicite de la dynamique enclenchée par son projet métropolitain, voté en 2017 et visant à accroître le processus de concentration des activités stratégiques dans l’agglomération orléanaise. «Tout l’engagement que nous avons, par exemple, à l’égard de l’enseignement supérieur est un signe positif envoyé au monde économique, aux familles et aux jeunes.»«On est dans le peloton de tête des métropoles de moins de 200.000 emplois. La part des cadres est bien plus importante qu’à Saint-Etienne, par exemple, qui est troisième du classement. C’est encourageant. Ce que nous regardons de près ce sont les cadres des fonctions métropolitaines», reprend l’édile. En 2015, l’INSEE a recensé 15.500 cadres de fonctions métropolitaines à Orléans, c'est-à-dire exerçant des activités de recherches, des prestations intellectuelles, commerciales, ou culturelles.
Malgré ces chiffres encourageants, la préfecture du Loiret souffre d’un manque d'attractivité pour les professions médicales et de la proximité avec Paris qui continue d’aspirer les cadres habitant Orléans : «L’INSEE compte aujourd’hui 3350 cadres des fonctions métropolitaines qui habitent Orléans mais travaillent principalement en île-de-France, continue le président de la métropole. L’enjeu c’est de leur permettre de continuer à profiter de notre qualité de vie en leur permettant de travailler sur notre territoire.»