Justine et Hortense Bigaud, deux sœurs de 20 et 25 ans, originaires de Cléry Saint-André dans le Loiret, ont décidé de partir à l'aventure au Maroc dans le cadre de la 27ème édition du 4L trophy au Maroc.
L'un des plus grands rallyes du monde, voilà ce qui attend les deux sœurs du Loiret à partir de février 2024. Un défi sportif mais aussi humanitaire, qui leur tient à cœur. Justine et Hortense expliquent leurs objectifs : "Vivre une aventure entre sœurs, aller dans le désert marocain parce qu'on ne connaît pas, on n'y a jamais mis les pieds et aussi venir en aide aux enfants du désert en passant un peu de temps avec eux."
1500 4L, 3000 équipages, 10 jours et 6000 km de course entre Biarritz et Marrakech
Le 4L Trophy est une course de rallye, pour les moins de 28 ans, un peu particulière. Dans cette compétition, pas besoin d'avoir les talents de pilotage de Pierre Gasly ou de Charles Leclerc, ce n'est pas le chronomètre qui compte mais le kilométrage parcouru. "C'est comme une énorme course d'orientation, un Paris-Dakar mais sans vitesse", résume Justine Bigaud, la "mécano" du binôme. La jeune audioprothésiste de 24 ans est toujours à la recherche de défis après avoir traversé les Etats-Unis à vélo de New York à Los Angeles.
Sa petite sœur de 20 ans, Hortense, étudiante en marketing et communication, met le paquet pour pouvoir financer cette course. Un budget d'environ 10 000€ est nécessaire pour participer. Il comprend l'achat de la voiture, une Renault 4L F4 de 1977, le carburant, l'inscription ou encore l'assurance. Pour y parvenir, "les sœurs du désert" sont toujours à la recherche de sponsors.
Les deux jeunes femmes mettent l'accent sur l'aspect humanitaire mais n'en oublient pas le sportif. Il faudra donc faire le moins de kilomètres possibles donc le tout "sans Google Maps ou Plans mais avec notre bonne vieille boussole et un carnet de route", résument-elles.
Pour réaliser la meilleure performance possible, les deux sœurs misent moins sur leur constitution physique que sur leurs capacités mécanique et la fiabilité de leur engin. En cas de pépin, il est évidemment nécessaire d'avoir "les bases de changer une roue". Elles comptent aussi sur l'entraide et la solidarité entre les participants.