L'Orléans Loiret Basket s'est incliné, ce mardi soir, en demi-finale de Pro B face à Châlons-Reims. Retrouvez les réactions du capitaine Malela Mutuale et du coach Germain Castano en conférence de presse.
Réaction de Malela Mutuale, en conférence de presse, après la défaite de l'Orléans Loiret Basket 80-82 contre Châlons-Reims en demi-finale des playoffs de Pro B :
Cette fois ça ne passe pas, vous revenez de trop loin ?
Oui c'était un match un peu à l'image de la saison, on est en réaction, on a réagi et malheureusement c'était trop tard et trop court. Châlons-Reims a fait un bon premier match chez eux, aujourd'hui ils nous battent ici. Ils étaient meilleurs que nous physiquement. Sur la fin de saison on a pêché là-dessus.
On y croyait ! On y croyait dur comme fer ! Quand on met les pieds sur le terrain, on y croit, on veut aller chercher quelque chose d'incroyable.
Malela Mutuale, capitaine de l'Orléans Loiret Basket
Pourtant en fin de match on a l'impression que la magie peut opérer !
Oui on commence à faire deux ou trois stops, Noah (Bolanga) fait une super entrée pour sonner la révolte. Malheureusement il nous manque un petit truc pour que la soirée soit encore plus belle. On y croyait ! On y croyait dur comme fer ! Quand on met les pieds sur le terrain, on y croit, on veut aller chercher quelque chose d'incroyable.
Là c'est la déception qui prime ! Tu vois les gens qui nous suivent qui pleurent.
Malela Mutuale, capitaine de l'Orléans Loiret Basket
Quel est votre sentiment quand vous vous dites que la saison est terminée ?
Cette saison, j'ai l'impression qu'elle a commencé il y a deux ans ! Le recrutement, la préparation... Il y a eu l'arrivée à CO'MET, c'était une saison avec des hauts et des bas. Là c'est la déception qui prime ! Tu vois les gens qui nous suivent qui pleurent. Je suis triste de ne pas leur ramener la victoire. J'ai vu des petits et des plus âgés qui pleuraient, c'est triste...
Est-ce que vous voulez rester à Orléans ? Est-ce qu'il y a des discussions avec le club ?
On a pas du tout parlé de ça ! Il y avait des choses plus importantes à gérer ! Moi je suis bien ici, mais on verra, je sais pas ce qu'il va se passer au niveau du staff etc... Ici c'est comme une seconde maison pour moi, je me sens bien, mais la décision ne revient pas qu'à moi. On verra ce que le club veut faire !
Réaction de l'entraîneur Germain Castano :
Germain, comment est-ce que vous analysez ce match ?
J'ai beaucoup à dire sur ce match ! Déjà, félicitations à Châlons-Reims, c'est mérité. Ils ont été plus consistants. Ce match est à l'image de notre saison, on a été une équipe à réaction. J'aimerais qu'on soit plus dans l'action. On perd de 2 points, en faisant 4 sur 21 à 3 points, ce qui ne nous ressemble pas, avec des joueurs en dessous de leur niveau. Si on met le dernier tir à trois points, c'est un hold up ! Je vais vous dire pourquoi je suis déçu, mais il y a 3 mois de ça on était à la cave ! Donc finir sur cette demi-finale... J'ai un message pour les Orléanais : c'est des fous ! J'ai jamais vu ça de toute ma vie. C'était la fête, ils se sont occupé de tout. Ils ont mis les guirlandes, la musique. Je leur tire mon chapeau. Je savais qu'il y avait un public orléanais mais pas ça, pas comme ça, pas dans la ville où je suis depuis 6 ans ! Je suis triste pour ces gens au plus profond de moi même mais ce que j'ai vu ce soir c'est pas normal en fait, c'est pas normal ! Si on avait le supplément d'âme qu'il y avait dans tribune, on se serait pas retrouvés à -16 points. Si on avait ressemblé au public ne serait-ce qu'à 50% on aurait eu un autre résultat. Je suis déçu pour les 10 000 personnes qui étaient là, c'était waouh... impressionant !
Si on met le dernier tir à trois points, c'est un hold up ! Je suis déçu, mais il y a 3 mois de ça on était à la cave ! Donc finir sur cette demi-finale... J'ai un message pour les Orléanais : c'est des fous !
Germain Castano, entraîneur de l'Orléans Loiret Basket
Vous aviez l'intime conviction que vous pouviez aller au bout ?
J'avais l'intime conviction qu'on pouvait aller chercher un 3e match. Mais dans trois jours, ça aurait été compliqué quand même. Parce que mon groupe est en souffrance. C'était une équipe parfois compliquée, trop inconstante pour aller faire un résultat dans trois jours je pense, mais on le saura jamais donc pas la peine d'en parler. Après, aller chercher la finale... On avait pas la qualité.
Est-ce que vous avez des regrets ?
Evidemment , mais je ne veux pas trop penser à ça. La difficulté de l'année, ou l'échec si vous préférez, c'est que cette équipe a rarement été équilibrée. On a plus bidouillé que coaché. Quand j'allais acheter mon pain y a 3 mois, tout le monde me parlait de maintien, et c'était normal. Aujourd'hui, on a fait une demi-finale de playoff devant 10 000 personnes.