Lutte contre le Sida : deux tiers des Français pensent que le préservatif est le seul moyen de prévention contre le VIH

Selon une enquête du CRIPS publiée le 27 novembre, 63% des Français ignorent quels sont les moyens, autres que le préservatif, pour prévenir de la contamination du VIH.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Si 8 Français sur 10 se disent spontanément bien informés sur le VIH, près de 2/3 des personnes interrogées (64%) pensent que le préservatif est l’unique mode de prévention contre le VIH. Et ce, en dépit des deux traitements existant qui ont fait preuve de leur efficacité : le traitement post-exposition (TPE - gratuit dans tous les services d’urgence) et la PrEP (traitement avant une prise de risque)

Un Français sur deux (53%) ignore qu’une personne séropositive qui suit correctement son traitement ne transmet pas le VIH 

Un Français sur deux l'ignore (53%). Le traitement antirétroviral s’il est pris régulièrement fait disparaître le virus du sang des personnes vivant avec le VIH. Les rapports sont protégés et le recours au préservatif est alors requis pour se protéger, le cas échéant, des infections sexuellement transmissibles (IST). 

Concernant le dépistage du VIH, seule une courte majorité de Français déclare savoir qu’il est gratuit dans les laboratoires d’analyses médicales (59%), et qu'il ne nécessite pas d’ordonnance (57%).

Une meilleure prévention en milieu scolaire

En France, 180 000 personnes environ vivent avec le VIH. 5 000 nouveaux cas se déclarent chaque année. Pour limiter le niveau de contamination, 43% des parents de collégiens ou de lycéens sondés souhaitent que leurs enfants soient suffisamment sensibilisés en matière de prévention du VIH dans leur établissement, phénomène d’autant plus important dans les petites agglomérations. 

Un sujet peu évoqué avec les professionnels de santé

Plus de 2/3 des sondés (68%) souhaitent que la santé liée à leur sexualité soit abordée par leur médecin traitant ou leur gynécologue, à l’instar de ce qui est déjà fait en matière de tabagisme ou d’allergologie. Même s’ils reconnaissent être très peu nombreux (32%) à parler de ce sujet avec leur généraliste. 
Létude commanditée par le Crips-IDF a été réalisée en ligne du 13 au 17 octobre 2023 auprès de 1050 personnes.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information