Lundi débutait la manifestions des lycéens à l'appel du syndicat UNL, l'Union nationale lycéenne. A Bourges, Tours et Orléans, plusieurs centaines de jeunes ont défilé dans les rues. A Orléans, la situation a dégénéré. Ce mardi, s'annonce également tendu dans l'agglomération orléanaise.
À l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL), des lycéens ont décidé de bloquer leurs établissements depuis vendredi 30 novembre un peu partout en France. L'organisation lycéenne a appelé à reconduire la mobilisation ce lundi 3 décembre. De son coté le syndicat le Syndicat national des enseignements de second degré, SNES FSU, de l'académie Orléans-Tours a dénoncé dans un communiqué "politique éducative inégalitaire".
"Le gouvernement doit entendre la colère de la jeunesse et abroger ses réformes du lycée, du bac et de parcoursup", écrivent dans un communiqué les lycéens du syndicat SNES FSU de l'académie Orléans-Tours. "L’Académie d’Orléans-Tours a été lundi 3/12, comme vendredi dernier, le théâtre de la colère de lycéens et lycéennes contre la politique éducative du ministre Blanquer, que ce soit à Tours, Châteauroux, Orléans ou Montargis. Cette politique éducative s’inscrit dans la même logique inégalitaire sur le plan scolaire que la politique économique du gouvernement Macron ." poursuivent-ils.
Dans ce même communiqué, le SNES-FSU Orléans-Tours condamne "les violences policières dont ont été victimes des lycéens." Lundi, la situation a vite dégénéré entre force de l'ordre et lycéens à Orléans. Des échauffourées ont eu lieu dans le quartier de la gare notamment comme en témoigne notre reportage vidéo. Une douzaine de jeunes ont été interpellés et mis en garde à vue.Lycéens : répondre à la colère. Communiqué du SNES FSU Orléans Tours. @F3Centre @afpfr @francebleu @larep_fr @leberry_fr https://t.co/o1R1bU4lfJ
— olivier lelarge (@olivier_lelarge) 4 décembre 2018
Ce mardi, la tension est remontée d'un cran à Orléans
Aux abords du lycée Benjamin Franklin, 3 véhicules ont été vandalisés et retournés par "une bande de jeunes" selon des témoins. En milieu de journée, 4 jeunes ont été mis en garde à vue.Sur twitter, la député LREM Stéphanie Rist a condamné "les actes inadmissibles de ce matin aux abords des lycées en centre-ville et à La Source. La récupération d’un mouvement pour bloquer et dégrader est inacceptable, a-t-elle écrit.
Je condamne le plus fermement les actes inadmissibles de ce matin aux abords des #lycées en centre-ville et à La Source. La récupération d’un mouvement pour bloquer et dégrader est inacceptable ! @Prefet45_Centre @OrleansMetropol pic.twitter.com/DKv7CJeyrd
— Stéphanie Rist (@stephanie_rist) 4 décembre 2018