Suite à un commentaire publié sous la publication Facebook annonçant la réception d'une première commande de masques, les esprits se sont échauffés. La région Centre-Val de Loire met les choses au clair.
"Je me permet[s] de faire la traduction. C’est marqué : "non médical, valable jusqu’en mars 2022". Je veux pas suscit[er] de conflits, mais je dois traduire ce qui est marqué dessus. C’est dans l’intérêt de nous tous." C'est ce commentaire, laissé par un internaute sinophone, qui a mis le feu aux poudres.Le 8 avril, la région annonce sur son compte Facebook la réception de 500 000 masques, l'échantillon d'une commande de deux millions de ces équipements de protection. Du matériel immédiatemment redistribué aux collectivités qui ont participé à l'achat, et à destination des personnels de santé. Et la route pour les faire venir a été semée d'embûches, alors que la tension dans l'approvisionnement en masques favorise les escroqueries et la compétition entre les acheteurs.
Pour faire taire les rumeurs, la région a partagé, toujours sur ses réseaux sociaux, un texte explicatif. "L'annotation chinoise "matériel non médical" [...] correspond aux exigences douanières en matière de matériel médical. En effet, un masque est un matériel de protection et non un matériel médical en tant que tel", peut-on notamment y lire.La norme "EN 149", elle, garantit que ces masques sont bien de type FFP, c'est-à-dire des appareils qui protègent à la fois des gouttelettes et des particules en suspension dans l'air.