Pagaille dans les gares : la SNCF nie toute «désorganisation»

Ce samedi 23 décembre, bon nombre de voyageurs ont eu des difficultés à se rendre dans la région, comme ailleurs en France, depuis Paris. Le groupe a quant à lui assuré qu'il n'y avait pas eu de désorganisation.

Plusieurs gares parisiennes ont subi un fort engorgement samedi au point que certains voyageurs à destination des grandes villes de la région, mais pas que, n'ont pas pu accéder à leurs trains, mais la SNCF a nié toute "désorganisation" et évoqué des problèmes habituels un week-end de Noël.

"La situation était (...) difficile pour certaines lignes TER et Intercités au départ des gares de Bercy et d'Austerlitz qui connaissaient une affluence exceptionnelle ce samedi", a reconnu la SNCF dans un communiqué en soirée.

"La très grande majorité des 1,7 million de voyageurs transportés ce week-end n'ont connu aucune difficulté sur leur trajet", a minimisé la SNCF,
en reconnaissant toutefois un "pic de fréquentation historique". Le groupe s'est défendu de tout manque de préparation, disant avoir prévu dès
la matinée la mise en service de trains réservés à un usage interne, pour une capacité de 2.500 voyageurs supplémentaires.

Interrogé auparavant par l'AFP, un porte-parole de la SNCF avait assuré qu'il n'y avait "pas (...) de désorganisation": "la situation d'aujourd'hui
avait été prévue et anticipée comme chaque année". 

Alors que plusieurs voyageurs dénonçaient des conséquences de la surréservation, soit le fait d'avoir vendu plus de places que le nombre disponible, la SNCF s'est défendue d'y avoir eu recours de façon excessive. "Il n'y a pas de problème de surréservation aujourd'hui", a dit le porte-parole, expliquant que le groupe ferroviaire ne vendait pas en réservation plus de places assises que le nombre existant. Il a néanmoins reconnu des difficultés à gérer la montée dans les trains où la réservation n'est pas obligatoire, comme les TER ou Intercités, par contraste avec les TGV.


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