Dixième jour de mobilisation pour les agents pénitentiaires de la prison de Saran, au nord d’Orléans.
10ème jour de mobilisation
A la prison de Saran, dixième jour de mobilisation des surveillants. Une soixantaine d'entre eux s'est rassemblée devant la prison. Ce matin vers 10h, les gardiens qui n'avaient pu quitter leur service hier matin sont sortis après 40 heures de présence au sein de l'établissement. Ils ont été relevés par la gendarmerie mobile secondée par des élèves surveillants réquisitionnés alors que, selon le syndicat UFAP-UNSA Justice, leur statut ne le permet pas.Promenade des détenus assurée
A l'intérieur de la prison, la promenade des détenus a été assurée par la gendarmerie. A l'extérieur, c'est la police nationale qui assure l'entrée des personnels administratifs et de la direction. Aujourd'hui encore, il n'y a pas eu de parloir.Selon les syndicats, l'administration pénitentiaire a envoyé une note au chef d'établissement en menaçant de sanctions disciplinaires les personnels qui refuserait de prendre leur service ou qui le prendraient mais refuseraient d'exécuter certains ordres.
Discussions au point mort
Les discussions entre le ministère de la Justice et les syndicats (Ufap-Unsa Justice, CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentiaire) sont au point mort : les trois organisations ont quitté ce mardi la table des négociations, rejetant les propositions de la ministre de la justice Nicole Belloubet : 1 100 créations de postes sur quatre ans, des jours fériés et des dimanches mieux rémunérés, ainsi qu’une prime dans les prisons « sensibles », pour une enveloppe globale de 30 millions d’euros. Les représentants syndicaux demandent une médiation directe avec le premier ministre.Ecoutez Christelle Godicheau secrétaire UFAP-UNSA Justice de la prison de Saran
Interview de la secrétaire local UFAP UNSA justice
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