Depuis trois ans, les bus à bas coût ont envahi la France et notre région. Les offres n'ont de cesse de s'étoffer. Où et comment partir en vacances en bus à moindre coût de la région Centre-Val de Loire ? Quelques infos pratiques...
Les bus Macron démocratisent les voyages longue distance
Vous avez un petit budget et du temps pour les vacances ? Les bus à bas coût, appelés aussi les cars Macron sont une excellente alternative aux voyages en voiture, en avion ou en train, à condition de ne pas être malade... Il faut comptez entre 5 et 19 euros par trajet selon les destinations. Depuis trois ans, depuis la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques du 6 août 2015, initiée par Emmanuel Macron alors ministre de l'Economie, qui a libéralisé le transport régulier interurbain de voyageurs par autocar en France pour toute liaison supérieure à 100 kilomètres, les lignes de bus "lowcost" ne cessent de s'ouvrir. Aujourd'hui, plus de 270 villes sont desservies.
Gros succès en Centre-Val de Loire
La région Centre-Val de Loire fait figure de bonne élève en la matière avec près de 200.000 passagers qui ont transité chez nous en 2017, soit une progression de 30 % par rapport à 2016. Trois opérateurs se partagent le marché : Ouibus (filiale de la SNCF), Isilines ou encore Flexibus. Si en 2016, les compagnies perdaient de l'argent, la courbe s'est inversée et depuis 2017, leur chiffre d'affaire est en progression constante (105,4 M€
de chiffre d’affaires en 2017, soit + 26% par rapport à 2016).
Les villes desservies dans la région
Ouibus, depuis Tours, dessert 19 destinations (l’Ile-de-France, le Grand Ouest, le Sud-Ouest et le centre de la France : Paris-Bercy, aéroport Orly, aéroport Roissy-CDG, Orléans, Bourges, Poitiers, Niort, Saintes, La Rochelle, Angoulême, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Brest, Morlaix, Lannion, Saint-Brieuc, Rennes, Laval et Le Mans), sans compter les correspondances vers les 300 destinations du réseau grâce aussi à son partenaire Alsa. La ville de Tours est ainsi reliée à l’Espagne, au Portugal, à Allemagne, à la Belgique et au Pays-Bas. Ouibus propose également de faire voyager vos enfants accompagnés toujours à moindre coût, en partenariat avec la start-up Kidygo.Isilines lance ou renforce plusieurs lignes déjà existantes. Les nouveautés au départ de la région :
- Depuis Tours : Paris, Orléans, Poitiers, Rochefort, La Rochelle, La Baule.
- 3 départs par semaine les vendredis, samedis et dimanches.
- Depuis Orléans : Paris, Tours, Poitiers, Rochefort et La Rochelle, Royan
- 3 départs par semaine les vendredis, samedis et dimanches.
- La compagnie prolonge également son service sur la ligne Paris-Tours-Angers-Nantes jusqu'à Saint-Nazaire et La Baule
- 2 départs par semaine les vendredis et samedis.
Flixbus, qui dessert huit villes via onze lignes nationales et internationales a créée une nouvelle ligne Châteauroux/Paris. La compagnie compte privilégier les lignes de moins de 100 km comme axe de développement, avec plus d’une cinquantaine réparties sur le territoire, comme la liaison Tours/Poitiers-Futuroscope.
www.ouibus.fr
www.isilines.fr
www.flixbus.fr
Pour comparer les prix :
www.comparabus.com
Bilan #bus #Macron 1er trimestre 2018 par @arafer_officiel : 1,79 million de voyageurshttps://t.co/ZM4t9GuvAu
— ComparaBUS Fr (@ComparaBusFr) 20 juin 2018
- 7,1 millions de voyageurs ont emprunté les cars Macron en 2017.
- 1,79 million de passagers transportés au premier trimestre 2018, en nette hausse de 32 % comparé au même trimestre de l’année précédente.
- Plus de 270 villes desservies.
- Flixbus est l’opérateur qui dessert le plus grand nombre de villes. Son offre couvre 72 % des villes desservies, contre 64 % pour Ouibus et 41 % pour Eurolines/Isilines.
- 778 départs de départs quotidiens.
- Taux d’occupation de 50,6 % en moyenne.
- Le chiffre d’affaire des opérateurs atteint 23,2 millions d’euros hors taxes au premier trimestre 2018 (+24 % par rapport au même trimestre 2017).
- 2 405 emplois temps plein (emplois directs et emplois de conducteurs sous-traitants), dont 87 % de conducteurs, soit 62 ETP de plus par rapport à fin 2017.