En repoussant les élections d’une semaine, le gouvernement a fait le choix de laisser un peu plus de temps aux candidats pour leur campagne. Mais ils devront quand même se dévoiler plus d’un mois avant le scrutin.
Certains, comme Charles Fournier (EELV) ou François Bonneau, le président sortant du Conseil régional (PS) ont annoncé leurs intentions dès l’année dernière. D’autres, comme Guillaume Peltier (LR), ont mené pendant des mois une campagne officieuse, avant de renoncer dans la dernière ligne droite. Et puis il y a ceux qui font durer le suspense, et attendent le dernier instant.
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— François Bonneau (@fbonneau) April 9, 2021
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C’est le cas de Marc Fesneau (Modem). Le ministre des Relations avec le Parlement mènera-t-il la liste de la majorité présidentielle en Centre-Val de Loire ? C’est très probable, depuis longtemps. Sa candidature doit être officialisée le vendredi 23 avril.
Son parti était d’ailleurs le seul à souhaiter un report des élections après l’été. Mais, en fixant le vote des élections régionales et départementales aux 20 et 27 juin (dates non contractuelles car, si la situation sanitaire se dégradait de nouveau en juin, il faudrait encore tout changer), le gouvernement a fixé une sorte de rétro-planning qui obligera chacun à clarifier sa position.
Les candidats aux élections régionales devront déposer leurs listes au plus tard le lundi 17 mai. Pour les départementales, la limite est fixée au vendredi 5 mai. Ces nouvelles dates sont censées permettre aux campagnes – de vaccination et électorales – de se dérouler dans de meilleures conditions.
A cette heure, beaucoup de listes ne sont pas encore achevées, et des discussions se tiennent encore pour aboutir à des candidatures communes dans certains cantons, à droite comme à gauche.
La campagne officielle débutera le 24 mai, mais avant ça, dans les 6 semaines précédant le scrutin, les candidats devront disposer d’un temps de parole équitable dans les medias.