Rentrée scolaire : l'article qu'il faut lire pour réussir la rentrée de votre enfant

Il est essentiel pour les familles de se préparer et dialoguer avec les établissements scolaires pour une rentrée scolaire sereine. À l’approche du 2 septembre, voici les conseils et les préconisations de Martine Rico, responsable régionale de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) Centre-Val de Loire.

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Assister aux réunions de rentrée

Dès la première semaine de reprise des cours, la plupart des établissements du primaire et du secondaire organisent des réunions de rentrée. "Il faut à tout prix que les parents prennent note des dates de ces réunions et fassent en sorte, s’ils le peuvent, de se libérer pour y participer, à plus forte raison quand leur enfant change d’établissement, pour le passage au collège, ou en raison d’une mobilité géographique par exemples. Cela, pour s’approprier au plus vite les règles de fonctionnement de l’établissement ", estime Martine Rico.

Quand l’enfant démarre dans le second cycle, et que contrairement à l’école, les parents ne pénètrent plus dans l’enceinte de l’établissement, il convient de renseigner sur les modalités d’échange et de communication : privilégie-t-on le carnet de correspondance, l’interface Pronote, ou autre ? "Ne pas hésiter à demander les modes de passage de l’information privilégiés et si besoin, prendre rendez-vous avec le professeur principal", ajoute Martine Rico.

Faire connaître toute particularité de votre enfant

Handicap, allergies, troubles "dys" (dyslexie, dyspraxie), toute particularité d’un élève doit être communiquée au plus tôt. Martine Rico conseille de se rapprocher de l’infirmerie de l’école, du collège ou du lycée, ou encore de l’assistante sociale. Il en va de même pour tout ce qui concerne le régime alimentaire de l’enfant. "Il faut formuler tout cas particulier de façon à mettre en place un dispositif. Il faut anticiper tout ce qui pourrait devenir un problème si ce n’est pas dit au préalable ", conseille la responsable régionale de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE).

Repérer les transports

Qu’ils prennent les transports en commun d’une agglomération ou les cars Rémi mis en place par la région, il est nécessaire d’être au fait des possibilités de ramassage scolaire et de bien repérer les trajets des élèves. "Il faut vérifier et se rendre sur les lieux avec son enfant. Un itinéraire d’une ligne de bus ou l’emplacement d’un arrêt peuvent avoir modifié durant l’été. Il faut lever le moindre doute, au besoin, en contactant l’organisme en charge du transport. Et rappeler à son enfant les règles de sécurité et de prudence aux arrêts de bus, ne pas chahuter au bord de la chaussée par exemple. Pour des élèves qui empruntent leur vélo, il faut bien évidemment s’assurer que le deux-roues est pourvu de tous les équipements de sécurité ; et repérer les itinéraires, pistes cyclables, et difficultés éventuelles ", indique Martine Rico.

Attention au téléphone portable !

Le passage au collège en particulier s’accompagne de nouvelles habitudes. L’enfant se voit souvent doté d’un téléphone portable. "Il faut bien rappeler à son enfant qu’on n’a pas besoin de téléphone en classe, qu’il doit être coupé. Parfois, le collège les collecte en début de journée pour les restituer le soir. L’enfant doit savoir comment cela va se passer pour ne pas se faire prendre en train d’utiliser son téléphone alors qu’il n’en a pas le droit, ou protester en découvrant les règles en vigueur. Les enseignants rappelleront que les portables sont interdits, mais c’est un message que les parents doivent passer bien avant pour prévenir d’éventuels conflits ".

Prévenir les risques de harcèlement

Le harcèlement existe, c’est un risque que l’enfant ne doit pas ignorer. "Il faut en parler, évoquer le sujet en famille, et alerter dès les prémices de comportements qui s’apparenteraient à du harcèlement, surtout ne pas laisser faire. "Un enfant qui n’a pas été bien informé ne viendra pas forcément en parler à ses parents. Il risque alors d’endurer le harcèlement, d’en souffrir, et de "craquer" d’une façon ou d’une autre. Il ne faut pas que les parents découvrent une situation alors qu’elle s'est déjà installée." Martine Rico rappelle que les élèves doivent pouvoir s’appuyer sur le dispositif des ambassadeurs " non au harcèlement ", mis en place en 2015, qui prévoit que chaque établissement compte des élèves formés au repérage et à la lutte contre les situations de harcèlement dans les établissements, mais aussi en dehors, sous la forme du cyberharcèlement sur réseaux sociaux. Les établissements sont dotés d'affichages pour informer les élèves de l'existence ce dispositif 

Veiller aux rythmes de sommeil et à l'alimentation

Le sommeil et l’alimentation jouent un rôle crucial dans la scolarité d’un élève et l’attention qu’il peut fournir en classe. Pour Martine Rico, "ne jamais partir à l’école sans prendre de petit-déjeuner est une règle de base qu’on ne répètera jamais assez. L’organisme d’un enfant qui a le ventre vide va se mettre en veille en attendant le déjeuner, il ne parviendra pas à assimiler la même quantité d’informations que les autres ".

Du point de vue du sommeil, il parait nécessaire de préparer les élèves, quelques jours avant la rentrée, à reprendre un rythme proche du rythme scolaire, pour ce qui est des heures du coucher. " Un enfant qui a pris l’habitude de se coucher à 23h ou minuit, aura du mal à s’endormir plus tôt la veille de la rentrée s’il n’a pas été préparé à se coucher plus tôt quelque temps auparavant. Il importe d’expliquer à l’enfant qu’il ne s’agit pas d’une punition ou d’une interdiction, mais d’une démarche pour son bien-être, et d’une manière générale diffuser des messages positifs pour lui faire prendre conscience que c’est son équilibre qui est en jeu ", explique Martine Rico.

Ne pas passer sous silence des difficultés financières

Qu’il s’agisse des fournitures scolaires, du paiement de la restauration scolaire, Martine Rico invite toute famille en difficulté à se rapprocher de l’assistante sociale de l’établissement d’accueil. "Il faut le dire. Quelle que soit la raison des difficultés, personne n’a à juger. C’est une démarche différente du quotient familial ou de la déclaration d’impôts. Il existe des questionnaires qui peuvent paraître intrusifs, mais permettent de prendre en compte de nombreux paramètres relatifs aux recettes et aux postes de dépense d’un ménage. Par dignité, des familles s’interdisent de faire part de leur situation." Or des fonds sociaux existent et, chaque année, des écoles, des collèges, des lycées renvoient une partie de ses fonds non utilisés parce que des familles qui pourraient en bénéficier n’en font pas la demande. Alors même que l’on sait parfois que des élèves ne déjeunent pas le midi et que leurs familles pourraient être aidées.

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