Les préfectures de l'Indre et du Loir-et-Cher ont lancé une procédure de reconnaissance de calamités agricoles. Une mesure qui fait suite à l’annonce par le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume de la mise en place d’un plan d'aide pour les départements atteints par la sécheresse.
10 mm de pluie en septembre et 8 mm mi-octobre. Dans l’Indre, comme sur l’ensemble des départements du Centre-Val de Loire les pluviomètres affichent des niveaux dérisoires. Après un été particulièrement sec, l'indice d'humidité des sols a atteint des valeurs historiquement basses. Les 4.000 agriculteurs du département sont très inquiets sur le court terme pour leur exploitation. " Les stocks de fourrage auraient dû être reconstitués cet été et ne l'ont pas été, l'ensilage du mais n'atteint que la moitié des volumes habituels", explique Philippe Demiot, président de la fédération départementale dy syndicat d'exploitants agricoles (FDSEA).
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— Le Parisien Infog (@LeParisienInfog) 26 octobre 2018
Une mission d'enquête, diligentée par la préfecture, va donc être chargée de collecter les informations sur "les pertes et dommages en lien direct avec le phénomène climatique et susceptibles d'être reconnues en calamités agricoles". Dans le Loir-et-Cher, ce relevé des « calamités » est accompagné d’une demande d’exploitation des jachères en 2019.
En février prochain, si la calamité agricole est établie par le Comité national de gestion des risques, les agriculteurs pourront prétendre à une indemnisation.Une aide circonstantielle que le nouveau ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, s’est engagée le 23 octobre à apporter aux exploitants des départements atteints par la sécheresse.
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