Depuis le 22 mai 2020, de nouvelles mesures concernant la sécurité routière sont entrées en vigueur partout en France. Elles avaient été décidées dès janvier 2018, lors du Comité interministériel de la sécurité routière.
Avec le déconfinement, l'envie de reprendre la route peut être tentante... Mais attention ! Depuis le 22 mai, de nouvelles mesures de sécurité sont appliquées sur les axes français. Ces décisions avaient été prises dès janvier 2018 dans le cadre du Comité interministériel de la sécurité routière.
En ce qui concerne les délits, le téléphone au volant est dorénavent davantage puni, puisqu'un conducteur qui serait pris en train d'utiliser son mobile se verra retenir son permis par les forces de l'ordre s'il commet une autre infraction en même temps (vitesse excessive, dépassement interdit, etc). Cette rétention de permis pourra être accompagnée d'une suspension allant jusqu'à six mois.
[Communiqué] Lutte contre l'utilisation du téléphone et de l'alcoolémie au volant, meilleure protection des piétons, simplification de l'accès à la conduite supervisée... Ces mesures qui entrent en vigueur le 22 mai 2020. ➡ https://t.co/i1VGG9UBPg pic.twitter.com/RO8AzYSHVc
— Sécurité routière (@RoutePlusSure) May 22, 2020
Renforcement de l'éthylotest
Les mesures entrées en vigueur le 22 mai visent également à réduire l'alcoolémie au volant. Les conducteurs pris en flagrant délit en la matière et exemptés de suspension de permis seront désormais soumis à l'obligation de ne conduire qu'un véhicule équipé d'un éthylotest antidémarrage (EAD) durant un an, contre six mois auparavant.Cette mesure avait été testée dans le Loiret l'année dernière avant d'être généralisée à toute la France en juillet 2019.
Dans la même optique, l'obligation de fournir des éthylotests aux clients est renforcée pour les établissements de nuits, et l'obligation de possession d'un éthylotest dans son véhicule personnel est supprimée.
Du nouveau pour les auto-écoles
Les autos-écoles ont été autorisées à rouvrir le 11 mai, mais examinateurs comme élèves sont toujours confrontés à des difficultés de parcours. Pour palier ce problème, des mesures concernant l'apprentissage de la conduite sont également entrées en vigueur le 22 mai. Désormais, les élèves qui échoueront à l'examen de permis de conduire et qui obtiendront une attestation de leur assureur pourront passer sans délai et sans autre formalité à la conduite supervisée, c'est-à-dire accompagnés par un parent ou un proche.Afin de protéger l'ensemble des acteurs de ce marché, le Gouvernement a également fait appliquer le droit des préfets à retirer à un élève d'auto-école le droit de se représenter à l'examen en cas d'agression physique ou verbale d'un examinateur du permis.