Plus de la moitié des régions françaises réclament une loi pour ouvrir les lignes régionales à la concurrence dès 2019, avant son arrivée officielle en 2023 dans toute l'Europe. En région Centre-Val de Loire, on ne presse pas la concrétisation du projet.
A partir de 2023, toute l'Union européenne ouvrira son transport des voyageurs au niveau régional à la concurrence. Cela veut dire que la SNCF - qui a le monopole du trafic ferroviaire de passagers en France - devra laisser de la place à d'autres entreprises françaises, allemandes ou espagnoles sur les voies régionales.
Désaccord de quelques régions
C'est un accord que certaines régions attendaient depuis longtemps. C'est notamment le cas de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui souhaite être la première à expérimenter cette nouvelle organisation, dès qu'une loi aura été votée, prévue pour 2019. D'autres régions s'y opposent, la Bretagne et l'Occitanie par exemple, qui craignent une hausse des prix à long terme.
Pas de réticence ni d'impatience particulière
La région Centre-Val de Loire, comme la Nouvelle-Aquitaine, sont les seules à ne pas avoir encore pris position. "Nous n'avons pas d'impatience ou de réticence particulière quant à ce projet, justifie le Conseil régional du Centre-Val de Loire, nous avons intégré le groupe de travail des régions de France et nous nous plierons à ce qui a été décidé."
En région Centre, nous ne sommes donc ni inquiets ni particulièrement enthousiastes, il s'agit d'attendre que le projet se concrétise avant de donner une quelconque opinion : "Il y a beaucoup d'agitation autour de cette question mais aucune loi en France n'a encore été votée".
Ce qui est sûr pour le moment, c'est qu'il n'y aura pas d'expérimentation de l'ouverture à la concurrence sur les voies régionales avant 2023 dans notre région.