La région Centre-Val de Loire a conclu un accord avec l'Etat sur le transfert de la gestion des trains d'équilibre du territoire lui garantissant une compensation partielle du déficit.
Les trois lignes seront gérées par la région Centre-Val de Loire : Paris-Nevers, Paris-Bourges et Paris-Orléans-Blois-Tours, dont le déficit cumulé s'élève à 49 millions d'euros, a précisé le président de la région Centre-Val de Loire, le socialiste François Bonneau, à l'occasion de la session budgétaire le vendredi 16 décembre.
Le ministère des Transports, dans un courrier reçu jeudi 15 décembre par la région, a indiqué que l'Etat assumerait 100% du déficit les deux premières années d'exploitation, 90% en 2020, 70% en 2021 et 50% les années suivantes. Il achètera en outre 39 rames et construira un centre de maintenance.
Une meilleure attractivité et rentabilité
"La région ne peut que se réjouir de cet accord", a déclaré François Bonneau, qui espère "dégager des marges de manoeuvre financières" grâce à une gestion plus efficace du réseau. L'accord, qui reste à finaliser, sera officiellement signé avec l'Etat en 2017 pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2018.
Le transfert de la gestion de ces lignes de l'Etat aux régions doit permettre d'en améliorer l'attractivité et la rentabilité, à travers une meilleure organisation des dessertes avec les TER (Trains express régionaux), déjà gérés par les régions.
Ces discussions ne concernent toutefois pas six lignes, dont l'État restera autorité organisatrice : Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, Paris-Clermont-Ferrand, Bordeaux-Toulouse-Marseille, Nantes-Bordeaux, Toulouse-Hendaye et Nantes-Lyon.