Accident mortel de Joué-lès-Tours : dix-huit mois avec sursis pour le gendarme

Le tribunal correctionnel de Tours a condamné à 18 mois de prison avec sursis le gendarme qui avait fauché en 2011 un groupe d'enfants, tuant une fillette de onze ans, après avoir perdu la maîtrise de sa camionnette, à Joué-lès-Tours, dans la banlieue de Tours.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Une peine de deux ans de prison avec sursis avait été requise par le parquet de Tours à l'issue du procès qui s'est tenu en décembre 2014. Le procureur Benoît Bernard.avait également demandé l'annulation du permis de conduire du gendarme en service lors du drame, avec interdiction de le repasser pendant un an. 

Devant le tribunal correctionnel de Tours, le militaire avait rejeté la responsabilité de l'accident sur la camionnette qu'il conduisait. Elle était, selon lui, à à l'origine de l'accident de la route survenu en mai 2011 et dans lequel une fillette de dix ans avait trouvé la mort. 

Un groupe de 25 enfants percuté par une camionnette de gendarmerie 

Lundi 30 mai 2011, 15h30, rond-point de la Gitonnière à Joué-les-Tours : une camionnette de gendarmerie perd le contrôle et finit sa course au milieu d’un groupe d’enfant qui marche au bord de la route avec leur instituteur. Comme chaque semaine, ils se rendent au stade pour jouer au rugby. Douze écoliers sont blessés, une fillette de dix ans, Mélanie, décède

L’accident avait suscité à l’époque une très vive émotion. Lors de sa visite, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, avait présenté les excuses de la gendarmerie.

L’alcootest s’était révélé négatif pour le conducteur du véhicule. La thèse d’une flaque d’huile sur laquelle le fourgon aurait roulé avait d’abord été avancée. Le militaire a expliqué aux enquêteurs que la roue arrière du véhicule avait touché le trottoir pour une raison indéterminée. Il disait rouler à une vitesse normale.

A l'issue du délibéré, Nathalie Valade, avocate du gendarme, a déclaré rester "persuadée" que son client "n'a pas commis de faute de nature pénale dans ce dossier", sans indiquer si elle comptait faire appel du jugement.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information