Accident mortel de Joué-les-Tours : deux ans de prison avec sursis requis à l'encontre du gendarme

Le procureur de la République de Tours a requis jeudi deux ans de prison avec sursis contre un gendarme qui avait fauché en 2011 un groupe d'enfants, tuant une fillette de onze ans, après avoir perdu la maîtrise de sa camionnette, à Joué-lès-Tours, dans la banlieue de Tours.

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Une peine de deux ans de prison avec sursis a été requise par le procureur Benoît Bernard. Il a également demandé l'annulation du permis de conduire du gendarme en service lors du drame, avec interdiction de le repasser pendant un an. Le jugement a été mis en délibéré au 5 février 2015. 


"Le véhicule responsable de l'accident", selon le prévenu

Le procès du gendarme, qui avait mortellement fauché une fillette en mai 2011 à Joué-les-Tours, s'est ouvert jeudi matin au tribunal correctionnel de Tours. A l'audience, si le militaire a reconnu une erreur d'appréciation, il considère que la responsabilité revient uniquement au véhicule. "Le véhicule est responsable de l'accident". Jeudi matin, A la barre du tribunal correctionnel de Tours, le gendarme Grégory Potiron, qui comparaissait libre, s'en est tenu à sa ligne de défense.

En parallèle de l'étude des trois expertises, le procureur et la présidente ont longuement interrogé le prévenu sur son attitude au volant au moment des faits. S'il admet une erreur d'appréciation, le gendarme de la brigade motorisée de Lôches rejette toute la responsabilité sur la camionnette. Elle serait, selon lui, à à l'origine de l'accident de la route survenu le 30 mai 2011 et dans lequel une fillette de dix ans avait trouvé la mort.  

Le gendarme était sous traitement anxiolytique

Jeudi après-midi, les juges ont interrogé le prévenu sur le traitement à base d'anxiolytiques qu'il prenait depuis dix ans et qui aurait pu le plonger dans un état de somnolence. Un traitement contre l'anxiété qui avait été associé le matin de l'accident à un autre médicament pour soigner une rhinite allergique. Des allégations que le militaire a réfutées une fois de plus affirmant être en pleine forme le jour du drame. 

Agé de 34 ans, le gendarme a été mis en examen pour homicide involontaire, blessures involontaires et défaut de maîtrise de véhicule. Il encourt une peine maximale de cinq ans de prison ferme.
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