Les responsables politiques ont réagi après l'annonce du décès du sénateur (PS) de l'Indre-et-Loire et ancien maire de Tours, Jean Germain. Tour d'horizon des principales déclarations.
François Hollande, président de la République : "C'est un drame terrible qu'un homme puisse se supprimer parce qu'il ne veut pas que son honneur soit atteint. Un grand élu vient de disparaître dans des conditions qui sont particulièrement cruelles. Je partage l'émotion qui est celle de ses proches, bien sûr, des Tourangeaux, puisqu'il avait été leur maire pendant de longues années."Je partage l'émotion des proches et de la famille de Jean Germain. Un grand élu vient de disparaître dans des conditions cruelles.
— François Hollande (@fhollande) 7 Avril 2015
Gérard Larcher, président du Sénat : "Jean Germain s'est senti condamné avant même d'être jugé, par un système qui n'a finalement jamais rien retenu depuis Pierre Bérégovoy. Ce système qui s'emballe, sans discernement, sans considération pour l'honneur, peut amener un homme à commettre l'irréparable. Un homme public a droit au respect de sa dignité comme tout autre citoyen. Nous mesurons l'immense solitude à laquelle un élu peut se trouver confronté lorsqu'il est mis en cause, pour des raisons qui atteignent son honneur, sans aucune considération pour son engagement au nom de l'intérêt général pour sa commune ou pour la nation."
Manuel Valls, premier ministre : "Je suis bouleversé. Je perds un ami. Il se trouve que nous étions très liés avec Jean Germain. Je lui avais rendu d'ailleurs hommage il y a quelques jours puisque j'étais en réunion publique à Tours dans la mairie dont il avait été pendant plusieurs années un élu extraordinaire. Il avait changé en profondeur sa ville. Je savais qu'il avait à affronter un moment difficile, ce procès. Je pensais qu'il avait la force et la détermination pour pouvoir se confronter à la justice. Jean était profondément tourangeau. Il portait en lui d'ailleurs une part de cette douceur du centre de la France. C'était un républicain, un laïc engagé, un enseignant."
François Rebsamen, ministre du Travail :
Adieu l'ami Jean Germain tu me manqueras
— François Rebsamen (@frebsamen) 7 Avril 2015
Jean-Pierre Sueur, sénateur (PS) du Loiret, ancien maire d'Orléans : "C'était un homme pudique, très sensible qui ne le manifestait pas. Quand je lui parlais de cette affaire, il était très calme et la minimisait. Il a été beaucoup plus blessé par les attaques dont il a été l'objet au sujet des mariages chinois qu'il ne l'a dit."
Serge Babary, maire (UMP) de Tours : "Je viens de perdre un ami. La ville de Tours vient de perdre celui qui fut son maire pendant 19 ans. C'est une nouvelle dramatique, qui nous laisse vides, sans voix. Au nom de l'équipe municipale, j'adresse mes condoléances à la famille. Je veux en outre saluer le travail, l'énergie, l'engagement, le dévouement qui furent ceux de Jean Germain, toujours au service des Tourangeaux, de la ville de Tours où il était né et à laquelle il était si profondément attaché."
Irène Félix, ex vice-présidente (PS) du Conseil général du Cher, conseillère départementale du Cher, conseillère municipale de Bourges : "Un homme reste un homme en toutes circonstances et à ce titre est fragile et sensible. Un homme politique ne saurait fuir ses éventuelles responsabilités plus qu'un autre.
Il ne saurait non plus être privé de la présomption d'innocence."
Laurent Baumel, député (PS) d'Indre-et-Loire :
Comme tous les Tourangeaux, immense tristesse. Jean Germain a tant fait pour Tours et la Touraine. Je pense à sa famille et ses proches.
— Laurent Baumel (@laurentbaumel) 7 Avril 2015
Sophie Auconie, conseillère municipale (UDI) de Tours :
Bien au-delà de nos convictions politiques
Je rends hommage à JeanGermain pour ce qu'il a donné pendant 19 ans à la Ville de Tours
— Sophie Auconie (@Sophie_Auconie) 7 Avril 2015
Philippe Briand, député (UMP) d'Indre-et-Loire, maire de Saint-Cy-sur-Loire :
Philippe Vigier, député (UDI) d'Eure-et-Loir, maire de Cloyes-sur-le-Loir :
J'ai appris avec tristesse la disparition de Jean Germain. Tours et la région Centre-Val de Loire ont perdu une de ses grandes figures
— Philippe Vigier (@VigierPhilippe) 7 Avril 2015