La ville de Tours serait en passe de trouver une solution pour se séparer de son emprunt toxique contracté en 2006. Sur la base d'un compromis avec le Crédit Agricole, l'organisme bancaire.
C'est une partie de l'héritage Jean Germain dont aucun socialiste ne veut parler aujourd'hui. Et pour cause : l’emprunt toxique coûte des millions d'euros chaque année et plombe lourdement les comptes de la ville. Il en coûterait 6,9 millions d'euros rien que pour l'année 2016.
Un produit financier a été contracté en 2006 auprès d'une filiale du Crédit Agricole. Il s'agit d'un placement spéculatif extrêmement risqué portant sur 20 millions d'euros. Avec à partir de 2009 des taux d'intérêt d'usurier … plus de 40% à certains moments.
Ce serait un énorme soulagement que de se séparer de cette dette. C'est effectivement ce qui pourrait arriver car la nouvelle majorité serait en passe de trouver un accord avec la banque : "nous renonçons à une procédure judiciaire contre vous, en échange, vous mettez fin à l'emprunt". Si la ville y parvient, ce sera un sacrée victoire pour la municipalité.