Les salariés de Cauval Industries sont inquiets. Le spécialiste français de la literie, (Treca, Simmons, Dunlopillo) qui possède une usine à Mer dans le Loir-et-Cher avec près de 160 salariés, a été placé hier en redressement judiciaire pour une période de 6 mois renouvelable.
La maison mère du groupe situé dans l'Aube a été placée en redressement judiciaire hier avec une période d'observation de six mois.Trois administrateurs judiciaires ont été désignés en attendant un repreneur. Quinze usines au total sont concernées en France dont le site du Loir et Cher. Les 160 salariés de l'usine de matelas Treca à Mer sont donc inquiets pour l'avenir du site.Ils s'étaient mis en grève partiel pour dénoncer les retards de versement de salaire, conséquence des difficultés financières du groupe. Un mouvement qu'ils ont décidé de stopper à l'annonce du redressement judiciaire pour sauver leur activité. Chaque jour, ce sont en moyenne 250 matelas haut de gamme et une centaine de sommiers qui sortent des ateliers.
Cela fait plusieurs années que l'entreprise rencontre des difficultés financières. Mais aujourd'hui, le désengagement d'un investisseur portugais menace directement la pérennité de l'activité. 15 ans après la fermeture d'Epeda, un autre fabricant de matelas, ce serait un nouveau traumatisme pour la commune de 6000 habitants. L'usine employait dans les années 60 jusqu'à 1000 salariés.
Problème de trésorerie, dette sociale, difficulté à payer ses fournisseurs, le groupe Cauval, qui a déjà réduit ses effectifs de moitié, avait évité de justesse le dépot de bilan l'an dernier. Il a désormais 6 mois pour rebondir.
Reportage Marine Demazure et Alain Heudes
Les salariés de Cauval Industries sont inquiets. Le spécialiste français de la literie, (Treca, Simmons, Dunlopillo), qui possède une usine à Mer dans le Loir-et-Cher avec près de 160 salariés, a été placé en redressement judiciaire pour une période de 6 mois renouvelable.
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