Les salariés de la société Philips à Lamotte Beuvron dans le Loir-et-Cher ont appris au mois d'août dernier la fermeture définitive de leur usine et la "réorganisation" du site de Miribel dans l'Ain. Depuis, la lutte s'organise via les réseaux sociaux comme Facebook. Et ça fonctionne.
Le combat des Philips depuis le mois d'août
Le 24 août dernier, la direction de la branche éclairage du groupe PhilipsLighting a annoncé la fermeture du site de Lamotte-Beuvron dans le Loir-et-Cher, employant 80 salariés et la "réorganisation" de celui de Miribel (Ain), où 142 postes sur 260 doivent être supprimés pour être délocalisés en Pologne et en Espagne.Les réseaux sociaux comme outil de lutte
Depuis, la lutte s'organise sur place, sur les marchés mais aussi via les réseaux sociaux. Une page Facebook de "Soutien aux salariés trahis par Philips" a été créee et et une vidéo postée le 4 septembre dernier a été vue à ce jour plus de 41.000 fois.Les salariés de Philips ont même diffusé un autre clip, de préparation cette fois, pour leur opération coup de point de blocage à Villeuneuve-Saint-Georges ce jeudi dans le Val-de-Marne pour les salariés de Lamotte Beuvron et à Surennes pour ceux de Miribel près de Lyon.
•Témoignage émouvant d'un salarié de Philips
►Et beaucoup de messages de soutien