Le Tribunal administratif d'Orléans vient d'annuler les délibérations des conseils municipaux de deux communes (Thauvenay dans le Cher et Valencisse dans le Loir-et-Cher) qui s'opposaient à l'installation de compteurs Linky sur leur territoire.
Pour les maires de ces communes qui appliquaient le principe de précaution, les compteurs nouvelle génération seraient dangereux pour la santé.
Les deux collectivités de Valencisse (Loir-et-Cher) et à Thauvenay (Cher) avaient pris en 2016 des délibérations en conseil municipal pour soustraire leurs administrés à l’obligation de s’équiper de compteurs Linky.
Des compteurs électriques dit « Intelligents » mais qui selon l’association Stop Linky seraient générateurs d'ondes électromagnétiques potentiellement cancérigènes.
Dans un rapport publié en décembre 2016, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement (Anses) a estimé que la probabilité que les compteurs Linky puissent avoir des effets nocifs pour la santé à court ou à court ou à long terme était "très faible ». Selon elle, que ce soit en champ électrique ou magnétique, les compteurs Linky sont à l'origine "d'une exposition comparable à celle d'autres équipements électriques", comme une télévision, un chargeur d'ordinateur portable, une table de cuisson à induction.
Environ 35 millions de compteurs Linky doivent à terme équiper les foyers français. Un peu plus de 870.000 avaient été déployés fin mai 2016.