Le nombre d'accidents et de personnes tuées sur les routes est en hausse. En région Centre-Val, les chiffres de la sécurité routière suivent la tendance nationale. Focus sur le Loiret qui connaît une série noire depuis le début de l'année.
Une sortie de route, une collision, une perte de contrôle du véhicule… Derrière chaque accident grave sur la route .. des victimes .. des proches qui disparaissent, des familles brisées ... Les chiffres de la sécurité routière sont mauvais en région Centre-Val de Loire.
Le Loiret connaît une vraie série noire
En ce début d'année, le département du Loiret enregistre de nombreux accidents. Depuis début avril, on compte quatre accidents mortels. Le dernier en date, sans doute le plus marquant : 1 mort et 8 blessés, ce dimanche, à Dordives.Les trois autres accidents mortels étant :
- le 4 avril à Bonny sur Loire, un accident le plus mortel avec trois morts
- le 12 avril à Cour Marigny, alcoolémie supérieure à 3 g/l de sang
- le 22 mai à Briare, un conducteur en suspension de permis avec alcoolémie supérieure à 2 g/l de sang
Entre janvier et avril, l’observatoire de la sécurité routière compte pas moins de 87 accidents, 16 tués et 94 blessés.
Dans le Loiret, 3.384 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2014, soit 116 de plus que l'année précédente, et 35.000 autres ont été gravement blessées.
Les usagers sont moins vigilants
Comme dans les autres départements, les chiffres du Loir-et-Cher sont en hausse. En 2014, on compte 250 accidents et 43 tués sur les routes contre 244 accidents et 31 tués en 2013.Dans l'Indre, on compte sont 21 tués sur les routes en 2013 et 22 tués en 2014. L'Indre-et-Loire est stable avec 37 tués sur les routes en 2013 et 2014.
La plupart des accidents sont dus à la vitesse, l’alcool et le téléphone au volant, viennent ensuite les collisions entre véhicules et des pertes de contrôle. Neuf accidents sur dix ont pour cause le comportement de l'usager.
Les hommes et les jeunes sont les principales victimes des accidents. Trois quart des personnes tuées ou grièvement blessées sur les routes sont de sexe masculin.
La gendarmerie se mobilise pour sensibiliser les conducteurs qui semblent manifester un certain relâchement dans le comportement.