Les dotations de l’Etat aux collectivités ne cessent de diminuer. De plus en plus de communes limitent l'éclairage public pour faire des économies. C'est le cas de la ville de Bourges dans le Cher.
Un petit clic sur un tableau électrique, et voilà l’éclairage public de Bourges diminué, d’ici la fin du mois, de 10 minutes le soir et 10 minutes le matin… Tous les quartiers sont concernés. Pour l'heure, la ville est divisée en six zones. La première celle des Quartiers nord, des Gibjoncs et de la Chancellerie se voit appliquer cette mesure dès cette semaine.
La consommation des 15.000 lampadaires de la ville coûte chaque année 1 million d’euros. Le but de cette opération: faire des économies, encore et toujours... L'opération "moins 20 minutes par jour" devrait entraîner 20.000 euros d'économie par an, soit 2% de la consommation annuelle.
Pas question, donc, de plonger la ville dans le noir, mais l’objectif, d’ici fin 2016, est de baisser de 10% la consommation. Et pour ce faire, un déploiement d’ampoules à LED, est en réflexion. Tout comme la division par deux, dans certains quartiers, du nombre de lampadaires allumés.
D'ici fin 2016, l'économie devrait atteindre moins 10%, soit 100.000 euros d'économie.
A Bourges, trois plans d’économie en seulement seize mois
Pour rappel, la ville de Bourges perd 26 millions d'euros de dotations de l'Etat entre 2009 et 2017 et cherche des économies dans tous les domaines.A Bourges, c’est le troisième plan d’économie en seulement seize mois. Le premier concerne la culture avec la surpression de deux festivals. Le second les services, avec des réductions d’horaires d’accueil en mairie, la suppression des fontaines ou la diminution de l’éclairage électrique. Et le troisième, la fermeture de la piscine Robinson cet été.