L'UMP corse dénonce le bilan de François Hollande, lors d'un "meeting" à Ajaccio

A l'occasion de la visite du député-maire de Saint-Quentin et ancien leader de l'UMP, Xavier Bertrand, une réunion publique était organisée hier lundi 6 mai, au Palais des Congrès d'Ajaccio. 350 personnes étaient présentes sous des bannières titrant sur "l'échec" de François Hollande. 

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On a vu ces affiches fleurir un peu partout dans l'agglomération d'Ajaccio, avec ce slogan qui ressemble à la une d'un journal, ou à un titre de film : "L'échec", celui de François Hollande, d'après l'UMP. 

Le parti aurait fait imprimer 150.000 affiches et pas moins de 3 millions de tracts. Sur la photo, François Hollande au moment de son entrée officielle à l'Elysée le 15 mai, ruisselant sous la pluie. L'UMP est en ordre de marche contre le gouvernement. La campagne a commencé, dans toutes les régions de France. L'actuel leader de l'UMP, Jean-François Copé, tenait lui aussi meeting hier, à Nîmes. Il a qualifié le gouvernement de "bateau ivre". 





La réunion organisée hier à Ajaccio était donc largement consacrée au bilan de François Hollande, jour pour jour après son élection du 6 mai 2012.




Cette campagne qui a débuté contre la politique de François Hollande a clairement pour but de préparer les Municipales de 2014. Laurent Marcangeli, le député de Corse du Sud, a été longuement applaudi. Sa victoire aux Législatives ont fait de lui le "tombeur" de Simon Renucci. Et même s'il ne s'est pas officiellement déclaré candidat, beaucoup voient en lui le challenger du maire d'Ajaccio aux prochaines élections. 

"La ville d'Ajaccio se meurt à petits feux", a répété Xavier Bertrand, "on voit bien que Laurent Marcangeli croit en l'avenir, et qu'il entraîne beaucoup avec lui, qu'il sait travailler en équipe". 

Laurent Marcangeli a lui indiqué qu'il donnerait sa réponse à la rentrée prochaine, "parce que je n'ai pas encore consulté tout le monde" a-t-il précisé.

L'appel à l'union est lancé. Mais des personnalités de droite réfléchissent à la constitution d'une deuxième liste, autour des centristes de l'UDI. 


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